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Grand Prix d’Angoulême 2017 : Cosey, Larcenet et Chris Ware finalistes

18 janvier 2017 |

Le Grand Prix d’Angoulême 2017 se jouera entre trois créateurs plébiscités par les auteurs de bande dessinée au premier tour de scrutin : Cosey, Manu Larcenet et Chris Ware.

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En haut : Cosey (© Le Lombard/A Menard), et Chris Ware (© Jorge Fidel Alvarez-9e Art+). En bas, Manu Larcent (© Dargaud/Rita Scaglia).

Cette année, pas de liste ni de nomination. Pour le premier tour de l’élection du Grand Prix d’Angoulême, les auteurs de bande dessinée étaient appelés à choisir trois noms, sans ordre de préférence. De ce scrutin est notamment sorti celui d’Alan Moore, déjà finaliste lors des trois éditions précédentes mais toujours devancé par Watterson, Otomo et Hermann. Toutefois, le Festival précise que l’auteur s’est dit « heureux et fier de cet honneur, [mais] ne souhaite plus participer à la vie publique de la bande dessinée ou recevoir de prix ».

Exit Alan Moore, donc. Les trois finalistes, arrivés en tête du premier tour de scrutin, sont donc un Suisse, un Français et un Américain. De génération et de style bien différents. Les votes sont ouverts jusqu’au 22 janvier et le lauréat sera annoncé le 25.

Le plus consensuel

Né à Lausanne en Suisse en 1950, Cosey, déjà célébré par le festival BD Boum de Blois, est un dessinateur voyageur à la ligne impeccable, créateur de la série culte Jonathan. Sans doute le plus consensuel des trois finalistes, il pourrait ainsi faire figure de favori – Hermann, le plus classique des trois finalistes 2016, l’avait emporté face à Moore et Claire Wendling.

Le plus générationnel

Manu Larcenet est une référence pour la génération suivante. Né en 1969, l’auteur s’est lancé chez Fluide Glacial, avec un humour efficace et novateur, avant d’ouvrir sa propre petite maison avec Nicolas Lebedel : Les Rêveurs de runes (devenu Les Rêveurs), où il publie des oeuvres plus personnelles et innovantes. Il a collaboré avec Lewis Trondheim, Yan Lindingre ou Daniel Casanave, mais aussi illustré Pennac et adapté Claudel. Il est l’auteur d’une série rassembleuse (Le Combat ordinaire, meilleur album à Angoulême en 2004) et d’une oeuvre coup-de-poing, Blast. Il ferait sans aucun doute un beau Grand Prix, mais son aversion pour le festival durant des années laisse planer un doute. D’autant qu’il a déjà refusé d’être inscrit sur la liste des nommés au Grand Prix…

Le plus pointu

Enfin, Chris Ware est sans aucun doute le moins grand public des trois. L’Américain né en 1967 est le créateur inspiré d’une oeuvre-monde, les Acme Novelty Library Books, saga minutieuse jusqu’à l’obsession et volontiers dépressive. De Quimby the Mouse au vertigineux Building Stories (récompensé à Angoulême en 2015), en passant par l’incontournable Jimmy Corrigan, prix du meilleur album en 2003, Chris Ware assemble un puzzle graphique ardu, cérébral et plein de références à l’histoire de la bande dessinée américaine. Venu déjà plusieurs fois en Charente, il ferait assurément un beau président, pointu. Mais saura-t-il réunir suffisamment de suffrages ?

Et vous, qui choisiriez-vous ?

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