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Les + du blog : DERIB 3/3

31 juillet 2006 |

Visuel extrait de Derib, un créateur et son univers par George Pernin © Le Lombard.
DERIB : « La vie de Pluie-d’Orage m’a mobilisé pendant plusieurs années »
Mon amour des Indiens est né en même temps que ma passion pour la bande dessinée : en les découvrant dans les Jerry Spring de Jijé et le Corentin chez les peaux-rouges de Paul Cuvelier. II y a eu aussi les romans de la série Winnetou, que ma mère lisait en famille pendant les vacances. Dès mon enfance, j’étais mordu. Je le suis toujours.
Les années ont passé, j’ai alors essayé de les dessiner, les Indiens. J’espère y être arrivé à peu près maintenant. Ce qui m’attirait, au départ, c’était leur beauté virile, leur force et leur santé; puis j’ai découvert, à travers des écrits, des témoignages, des films aussi, leur force morale, religieuse et mystique.
Sans chercher à m’identifier à eux extérieurement, je suis profondément en accord avec eux. Leur connaissance de la nature, leur respect de la vie, leur amour des enfants, tout cela m’impressionne beaucoup. C’est cet ensemble de choses que j’essaie d’exprimer en bandes dessinées avec Buddy Longway, Yakari et Celui-qui-est-né-deux-fois.
C’est incontestablement dans ce dernier récit que je me suis investi le plus profondément. La vie de Pluie-d’Orage m’a mobilisé pendant plusieurs années : sa destinée — son amitié — a marqué ma mémoire de manière indéfectible.
Il y a aussi, dans l’approfondissement de cet univers, une grande joie de pouvoir rêver, et de faire revivre tout cela dans le dessin. Cette joie débute dans la recherche documentaire, qui, sans jamais être absolue (je ne me préoccupe pas essentiellement, par exemple, des différences qui peuvent exister entre les parures des Sioux et celles des Cheyennes), me permet de rendre les Indiens crédibles dans le récit.
J’admire particulièrement les Indiens des plaines. Dessiner des peaux-rouges galopant parmi les bisons reste un de mes plus grands plaisirs.
La tragédie de leur histoire m’a profondément marqué, et je pense que je dessinerai encore longtemps ces fiers êtres humains.

Derib, un créateur et son univers* par George Pernin Le Lombard, 144 pages, 22,50 euros.
© Le Lombard 2006


Visuel extrait de Derib, un créateur et son univers par George Pernin © Le Lombard.

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