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Prométhée #1 ***

26 novembre 2008 |

promethee_couv.jpgbien.jpgPar Christophe Bec. Soleil, 12,90 €, le 26 novembre 2008.

Mais que s’est-il passé en ce mois de septembre 2019 ? Le 21, à 13h13, une navette spatiale américaine disparaît des écrans de contrôle. Le 22, à la même heure, toutes les montres de la planète s’arrêtent. Et c’est sans compter sur ce qui va arriver les deux jours suivants…

En véritable orfèvre du scénario, Christophe Bec plante un décor fascinant, celui d’une Terre en proie à une succession d’événements surnaturels à l’échelle planétaire. Peu de scènes d’action, pas mal de dialogues techniques, mais l’intrigue est suffisamment étrange pour se laisser happer. Seules les longues séquences mythologiques évoquant le mythe de Prométhée ralentissent de trop le récit. Côté dessin, le trait réaliste de Christophe Bec n’évite pas une certaine rigidité par endroits (ainsi qu’une drôle de fixation sur les petites culottes d’un des personnages), mais sa judicieuse utilisation des noirs donnent un joli relief à l’ensemble.

Aucune réponse ne sera donnée dans ce premier tome hautement mystérieux. Le lecteur ne peut que constater le désarroi des humains face à ce qui pourrait être une punition divine… Au vu des derniers événements racontés (qu’on préfère vous laisser découvrir), le sentiment au coeur du prochain volume sera sans doute la panique. Vivement la suite, donc!

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Commentaires

  1. Est-ce vraiment Soleil qui a convaincu « el maestro » du scénario de reprendre le dessin ? C’est en tout cas ce que laisse présager Christophe Bec à l’introduction de Prométhée.
    Et c’est une bonne chose ! Bec nous plonge à nouveau dans un univers étrange dont lui seul à le secret pour nous le faire vivre pleinement.
    On ne change pas un style d’écriture qui gagne et qui prend de la force au fil des tomes.
    Ce premier tome, c’est la pose du décor, de l’intrigue et des personnages. Même si on y trouve de longues scènes accompagnées de dialogues scientifiques ou mythologiques, la pesante menace que l’on sent pour l’humanité au fil des planches nous attire de plus en plus.
    Ne cherchez pas d’actions pures et dures, ni de sexe (à part un personnage en petite culotte qui revient par deux fois – Bec se japonise-t-il ?), mais l’immersion.

    Le dessin est plus léger que l’inoubliable Sanctuaire. L’encrage est plus fin, plus subtil. Mais toujours des gueules de cinéma pour les personnages.
    Le mariage avec la colo de Gérard peut troubler certains lecteurs, mais ça passe.

    Prométhée est une belle introduction à ce qui, j’espère, sera une série incontournable dans le genre.

  2. Est-ce vraiment Soleil qui a convaincu « el maestro » du scénario de reprendre le dessin ? C’est en tout cas ce que laisse présager Christophe Bec à l’introduction de Prométhée.
    Et c’est une bonne chose ! Bec nous plonge à nouveau dans un univers étrange dont lui seul à le secret pour nous le faire vivre pleinement.
    On ne change pas un style d’écriture qui gagne et qui prend de la force au fil des tomes.
    Ce premier tome, c’est la pose du décor, de l’intrigue et des personnages. Même si on y trouve de longues scènes accompagnées de dialogues scientifiques ou mythologiques, la pesante menace que l’on sent pour l’humanité au fil des planches nous attire de plus en plus.
    Ne cherchez pas d’actions pures et dures, ni de sexe (à part un personnage en petite culotte qui revient par deux fois – Bec se japonise-t-il ?), mais l’immersion.

    Le dessin est plus léger que l’inoubliable Sanctuaire. L’encrage est plus fin, plus subtil. Mais toujours des gueules de cinéma pour les personnages.
    Le mariage avec la colo de Gérard peut troubler certains lecteurs, mais ça passe.

    Prométhée est une belle introduction à ce qui, j’espère, sera une série incontournable dans le genre.

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