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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 5, 2025















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Raghnarok – In Girum Imus Nocte

22 août 2025 |
SERIE
Raghnarok
ALBUM
In Girum Imus Nocte - 3
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
20 €
DATE DE SORTIE
11/06/2025
EAN
2344044558
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Accompagnant la réédition des six premiers tomes de Raghnarok en deux gros volumes, un septième tome (même si numéroté « Livre III ») inédit sort sur les étals. Après être passé du gag au récit de 46 pages au cinquième tome, le petit dragon s’étale cette fois carrément sur une grande aventure de 152 pages*.

ragn7-image1 Alors que la faille dans la magie a été refermée, un mal sombre et ancien, ancien mais qui « a très faim » affole la forêt. Raghnarok, malgré ses exploits et sa capacité nouvelle à voleter, est encore loin d’être adulte et respecté. Alors que tout le monde semble vouloir lui cacher ce qu’il se passe et qu’il décide de prouver qu’il est un dragon effrayant, le voilà capturé par ce mal ancien, projeté dans un monde cauchemardesque où la peur sert de décors. De son côté Roxane la petite guerrière, enfermée dans l’orphelinat où on l’a déposée, cherche à s’évader pour combattre le mal – la peur lui est inconnue. Mais voici que ses premiers parents la retrouvent : elle s’appelle Soline et, tandis qu’elle s’affaiblit, doit choisir son camp dans la guerre entre le monde magique et les humains. La fée Najette, elle, cherche à sauver le monde en s’alliant à la mère du dragonneau, mais même en pesant plusieurs tonnes et dotée d’une force surnaturelle, on peut difficilement atteindre un monstre qui vit dans un autre plan.

Le récit entrecroise ainsi les avancées, et réguliers reculs, des personnages qui veulent se retrouver. Dans ce qui semble une course d’épuisement ou le réel n’a plus de prise, chacun fourbit ses armes pour le grand final, et certains objets accompagnant les personnages depuis le début (ne parlons que de Bamboudou, « la baguette des petits filous ») prennent tout leur sens. Fidèle aux évolutions des albums précédents, s’il contient de l’humour, l’album est nettement plus sombre. Du gag au récit d’apprentissage, les échecs font partie de la formation jusqu’à la victoire finale, en l’entrée dans une nouvelle ère. Le tout est porté par le dessin flamboyant, pourtant particulièrement précis et lisible, malgré l’avalanche de petits traits, que Boulet a développé depuis sa reprise de Donjon, ici réinjecté dans cet autre univers de fantasy.

S’il est sans doute toujours possible d’imaginer un avenir post-adolescent à Raghnarok, Najette et Roxane, ce temps de l’enfance est bien clos. Ainsi, plus de quinze ans après sa première fin, Boulet apporte une véritable conclusion, épique et touchante, à ce qui reste sa série préférée.

* Si je reprochais aux deux premiers volumes de n’avoir aucun appareil supplémentaire, ce volume contient aussi des pages bonus avec des recherches, les premiers strips de la série. Cela aurait été plus attendu dans les volumes « patrimoniaux » mais c’est tout à fait intéressant à découvrir, il y avait sans doute de quoi en faire autant dans chacun des tomes.

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