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Dans la valise de… Geoffroy Monde

16 août 2019 |

« Dans la valise de… », Saison 3 ! Que lire, écouter, regarder, admirer pendant l’été ? En juillet et août, les auteurs et autrices de bandes dessinées vous confient leurs coups de coeur, récents ou non, en matière de BD, roman, série, film, disque, exposition, spectacle, ou toute autre forme artistique. Après El Don Guillermo, nouvelle ET DERNIÈRe étape avec Geoffroy Monde, auteur de l’épatante série Poussière.

712X0SMokdLUn roman

Cet été, je compte relire Alamut de Vladimir Bartol (chez Libretto), que j’ai lu il y a des années sur les conseils de ma grande soeur et qui, à l’époque, était le meilleur roman que j’avais jamais lu. Donc je veux voir s’il tient toujours le classement. Ça parle de jeunes guerriers arabes entrainés à devenir des martyrs, prêts à donner leur vie pour une idée factice du paradis. Et derrière le récit, de la fabrication de sens ou valeurs dont est capable l’être humain, et de la force de conviction dont peuvent se charger ces artifices (qu’on parle de religion ou pas).

Mais avant de m’attaquer à ce pavé, il faut d’abord que j’en termine un autre, à savoir la deuxième partie du Comte de Monte-Cristo. C’est assez idiot mais ça se lit facilement, et j’ai surtout hâte de voir le film avec Depardieu, donc faut que je termine le livre avant de m’y mettre. Et puis il y a aussi Mortis Ghost qui me fait lire des stupides livres de science-fiction de chez Fleuve Noir (Pouvoirs illimités) mais j’ai quand même bon espoir d’entamer Alamut cet été.

Une BD

Cet été, je compte terminer le manga Sanctuary, de Ryoichi Ikegami et Sho Fumimura (Glénat), dont j’arrive bientôt à la fin. C’est une histoire de yakuza et de politique, avec un dessin qui me rend fou et des personnages fascinants. Malgré un style réaliste, beaucsanctuary_2ed_01oup de personnages ont exactement la même tête, donc il faut garder les coiffures en tête pour s’en sortir. Les femmes sont moins difficiles à confondre car il n’y en a qu’une.

C’est donc une histoire bien classique de yakuzas qui s’entretuent et de politiciens qui complotent, mais c’est très beau et ça me renvoie dans la tête tous les Kitano et Johnnie To que je m’enchaînais y’a 15 ans. J’ai découvert Sanctuary en achetant les stupides compiles de la revue Kaméha, qu’on trouve en général à 2 € dans les vide-greniers.

Un film

Encore une fois, je vais parler d’une oeuvre que j’ai déjà vue, mais que je compte bien re-mater cet été, ne serait-ce que parce que l’évocation d’Alamut me l’a rappelée aussitôt : The Man Who Would Be King (L’Homme qui voulut être roi, en VF), de John Huston, avec Sean Connery et Michael Caine. C’était un de mes films favoris il y a dix ans (avec Mosquito Coast, que j’ai revu récemment et qui reste génial).

The Man Who Would Be King parle de deux aventuriers anglais qui se retrouvent, à force de témérité et de combines ingénieuses, à la tête d’armées de Bédouins. Au début, on croit que ça va parler de franc-maçonnerie, et ça devient gentiment un truc fou et épique au milieu du désert, un peu un Lawrence d’Arabie mais avec Sean Connery qui hurle sans arrêt. En tout cas, c’est ce que ma mémoire m’en dit, peut-être que le revisionnage me fera mentir.

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