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Faut-il les suivre ? TER, Sangre, Dark Museum

19 janvier 2018 |

On a aimé ou pas les tomes 1. Que valent les suites des séries démarrées récemment ? Confirmation, bonification, détérioration ? On fait le point sur TER, Sangre, et Dark Museum.

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TER #2 : et vogue la galère…

Le premier volume de cette trilogie imaginée par Rodolphe avait posé les bases d’un univers SF ultra classique, mais suffisamment bien foutu pour qu’on s’y attache. Les quelques rebondissements étaient agréables, même si l’ensemble sentait un peu le déjà-lu. On se raccrochait donc à la virtuosité du trait réaliste de Christophe Dubois, magnifié par des couleurs lumineuses. Hélas, cette suite déçoit, par un scénario encore plus linéaire et attendu, et des protagonistes à la personnalité bien trop effacée. Et le dessin ? Toujours au niveau, mais l’intrigue se déroulant exclusivement dans les couloirs d’un vaisseau, exit les teintes chatoyantes et bienvenue la pénombre. Un tome sans surprise et assez terne, donc.

Daniel Maghen, 16 €, octobre 2017.

sangreT2_couvSangre #2 : du sang neuf, finalement

Christophe Arleston a lancé une nouvelle saga chez Soleil et, surprise, il réussit à captiver encore. Le créateur de Lanfeust a levé le pied sur l’humour, doté son héroïne vengeresse d’une personnalité sombre, et montre dans ce deuxième tome qu’il maîtrise parfaitement le rythme d’une « enquête » par volume, au sein d’une quête plus large. Le début de Sangre était prometteur, cette suite hausse encore le ton, avec une histoire d’artiste déchu – assez improbable certes mais plaisante – que notre belle tueuse va remettre en selle pour mieux l’achever. Limpide et efficace, le dessin d’Arnaud Floch est au diapason d’un scénario sans gras, pour une série grand public tout à fait réussie.

Soleil, 14,95 €, octobre 2017.

Dark Museum #2 : une visite insolite

dark_museumT2_couv

Un album, un tableau, une possibilité d’imaginer une digression horrifique autour de lui. Après un premier tome sanguinolent imaginant l’histoire du fameux portrait de fermiers américains par Grant Wood, Alcante et Gihef s’emparent d’une oeuvre encore plus fameuse et extrêmement flippante : « Le Cri » d’Edvard Munch. Et ils mettent en scène un peintre littéralement possédé, et donc interné. Traitement, contention, hypnose, rien n’y fait, une proche et un médecin vont remonter la piste jusqu’à un mystérieux volcan… C’est assez tarabiscoté mais si on prend ce one-shot pour ce qu’il est – une série B horrifique honnête –, on passe un moment de lecture agréable, soutenu par quelques scènes impressionnantes. Au dessin, Luc Brahy alterne les belles ambiances scandinaves avec des pages exotiques moins léchées, mais fait le job. Une série curieuse qui se poursuivra autour de tableaux de Millet et Rembrandt.

Delcourt,14,95 €, septembre 2017.

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