Les Carnets de Cerise #5

Ceux qui connaissent Cerise savent combien la jeune adolescente traîne derrière elle un passé trouble, où s’entremêlent de lourds secrets. Au fil des albums, et de ses enquêtes, des interrogations ont été levés, mais de nombreuses zones d’ombres subsistent. Dans ce cinquième album, on découvre un échange épistolaire entre Cerise et sa mère. Parfois, il est plus facile de s’écrire les choses que de se les dire et grâce à cette discussion posée sur le papier, des souvenirs vont resurgir du passé. En replongeant dans sa plus tendre enfance, Cerise va notamment revivre la douloureuse épreuve qu’elle a traversée toute petite, la mort de son père. Il y a parfois des incompréhensions et des non-dits qui sont lourds de conséquences. Après avoir le ménage dans ses souvenirs, et la paix avec elle-même, Cerise est prête pour démarrer une nouvelle vie, pleine de surprises !
Est-ce la fin d’un cycle, ou le point final de la série? On ne le sait pas vraiment en refermant le cinquième tome des aventures de Cerise, et de ses carnets. Joris Chamblain construit son scénario de façon habile et laisse planer le doute jusqu’à la dernière case. La première partie du récit s’attache à mener l’enquête sur le passé de la jeune fille et à lever le voile sur les interrogations qui subsistent dans l’esprit des fans de la première heure. Il faut dire que, depuis 2012, la série, couronnée à Angoulême en 2014, a réussi à fédérer une large communauté de lecteurs et de lectrices ! D’ailleurs, les auteurs leur réservent ici pas mal de clins d’oeil en mettant en scène au fil des pages les protagonistes des albums précédents. Et puis, au moment où l’on commence à apercevoir la fin de l’aventure, où l’on découvre une Cerise apaisée, les choses rebondissent et s’accélèrent. Il faut une nouvelle fois saluer le travail d’Aurélie Neyret qui donne vie de manière séduisante à tout ce petit monde. Ses planches, tout comme ses pages de carnets, sont empreintes de douceur et de bons sentiments. Reverra-t-on Cerise ? On ne le sait pas, mais ce dernier tome est en tout cas une belle manière de lui dire au revoir.
Articles associés
Une intégrale pas bête signée Marion Montaigne... 24 octobre 2018 | Romain Gallissot

Votez pour les prix DLire-Canal BD 2012 22 mai 2012 | Benjamin Roure
Les Enfants de Mandalay ** 1 décembre 2010 | Benjamin Roure
Avec Soleil, Delcourt réinvestit Bercy !... 13 septembre 2012 | Benjamin Roure
Newsletter
Articles Récents
Commentaires Récents
- PapaOurs sur Voro #1-2 { Il faut mesure garder : il s'agit d'une BD dans... } –
- Franck sur Green Valley { Tout est dit : bonne BD, mais pas à tomber... } –
- Franck sur Voro #1-2 { Pas très moral tout ça : devenir la plus grande... } –
- Franck sur La Pyramide de Ponzi { Je me suis également régalé, au delà de la biographie,... } –
- lewerentz sur Holiday Junction { J'aime bien les histoires courtes dans les mangas. C'est noté. } –
- J sur Yako et Poko #1-3 { Merci pour cette superbe critique c'était un plaisir de vous... } –
Publiez un commentaire