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Flopée de nouveautés jeunesse chez Rue de Sèvres !

3 juin 2014 |

Jusqu’à maintenant, l’activité des éditions Rue de Sèvres dans le secteur des jeunes lecteurs s’était limitée à une belle réédition, Quatre Soeurs de Cati Baur et Malika Ferdjoukh, et à une intéressante traduction, Zita, la Fille de l’Espace de Ben Hatke. Autant d’ouvrages, certes de très bonne qualité, mais qui n’ont pas amené de réelle nouveauté dans le paysage éditorial jeunesse. Cette fois-ci, avec le lancement d’une nouvelle collection, intitulée tout simplement « Premières Bulles », les enfants sont plutôt gâtés ! Ce sont au total quatre petit albums carrés et cartonnés qui arrivent simultanément en librairie, avec quelques belles signatures au programme.

premieresbullesvisu4C’est le cas de Jul, qu’on ne présente plus et qui plonge ici dans la mare aux grenouilles avec son premier projet à destination du jeune public : Mon Père, ce héron. On change de lectorat, mais on ne perd rien de l’esprit facétieux et de l’humour de l’auteur de Silex and The City. Jul s’amuse ici à mettre en scène des jeunes batraciens bien occupés à se livrer à une joute verbale pleine de mensonges afin de savoir qui a le papa le plus extra ! Forcément, les enfants se reconnaîtront, et ils adoreront !

À n’en pas douter, ils se prendront également de sympathie pour les adorables Tchouks, une joyeuse bande de copains où chaque personnage se distingue par une forte personnalité et un caractère bien trempé. On retrouve un peu le profil des 7 nains de Blanche Neige ! Ensemble, ils vont vivre de folles aventures dans deux albums tous les deux très drôles et réussis. Cette petite bande de pirates d’eaux douces est dessinée par le duo Kerascoët, qui met en images les textes de Benjamin Richard.

premieresbulles_visu1Et enfin, le dernier ouvrage à découvrir ce printemps, et qui vaut lui aussi le détour, est à mettre au crédit de Cecil Castellucci pour le texte et de Sara Varon pour le dessin. Dans Des canards trop bizarres, on rencontre Gwendoline, une canne un tantinet maniérée et extravagante qui s’apprête à faire la rencontre d’Elvis, un voisin tout aussi bizarre qu’elle, mais dans un style complètement différent. Alors que tout les oppose, les deux palmipèdes vont se lier d’amitié en passant outre les apparences, souvent trompeuses, on ne le dit jamais assez !

Voilà donc quatre ouvrages à la fois très différents, mais qui partagent tous une vraie vision de ce que peut être un livre jeunesse, à mi-chemin entre une bande dessinée et un album illustré, proposant des histoires pleines d’humour, de second degré, de clins d’oeil et qui transmettent par la même occasion un message, parfois léger, parfois plus présent. Impossible d’en faire ressortir un du lot, la meilleure solution est donc de les découvrir tous ! Ils le valent bien !

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  • Mon Père ce héron. Jul, Rue de Sèvres, 7,50 €. Mai 2014
  • Les Tchouks : On a vu la mer. Benjamin Richard et Kerascoët, Rue de Sèvres, 7,50 €. Mai 2014.
  • Les Tchouks : On a fait une cabane. Benjamin Richard et Kerascoët, Rue de Sèvres, 7,50 €. Mai 2014
  • Des Canards trop bizarres. Cecil Castellucci et Sara Varon. Rue de Sèvres, 11,50 €. Mai 2014

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Commentaires

  1. Le secteur du livre jeunesse (ou marmots, bambins) est-il plus porteur que celui de le BD?

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