Le Vent qui descend de la montagne #1
Wan arpente la campagne le nez au vent, toujours avide de découvrir une montagne imposante, une forêt apaisante, un village accueillant. Il prend alors le temps de s’asseoir, de dessiner, de converser avec les habitants. Alors qu’il s’installe quelque jours dans un village célébrant la récolte des lotus et préparant la noce de jeunes nobles, il rencontre un esprit renard, avec qui il se lie d’amitié. Mais pendant ce temps, un esprit serpent vengeur fomente un complot…
Une vraie sérénité émane de cet album, où la nature inonde les cases et où les humains ne sont qu’un élément parmi d’autres de cet univers inspiré par la Corée médiévale. Peu d’action, pas mal de contemplation… Pourquoi pas, d’autant que le scénario s’accélère sur la fin de ce premier tome, avec l’irruption des conflits et le tracé des enjeux. Le problème, c’est que les instants de calme ne sont pas emplis de grand chose à part une douce brise, ce qui fait trop peu dans un album de 144 pages. D’autant que le dessin, s’il est attirant au premier regard par sa limpidité et sa sobriété, ne résiste guère à une lecture plus attentive : trop lisse, trop peu détaillé, et mal servi par une mise en couleur à gros coups de pinceaux numériques, il ne convainc guère. Dommage, car le projet global et le point de vue développé étaient attirants… Le second tome du diptyque pourra-t-il rattraper l’ensemble ?






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