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Perfect Crime #1

31 janvier 2017 |
SERIE
Perfect Crime
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
7.99 €
DATE DE SORTIE
18/01/2017
EAN
2756086681
Achat :

Une légende urbaine moderne. On dit de Tadashi Usobuki, dandy misanthrope au regard perçant, qu’il pourrait répondre à toute demande d’assassinat. Et ce, sans jamais se salir les mains, rien qu’en exploitant les failles de l’esprit humain. Son art de la manipulation est si affûté qu’il est capable, par exemple, de convaincre une victime que le verre d’eau qu’elle vient de boire était empoisonné… si bien qu’elle en devient persuadée d’être en train de rendre l’âme. Aucune preuve laissée : un crime parfait.

perfect-crime-1-casesComme le reflet d’une époque, peut-être, l’offre manga de ce début d’année grouille de titres à la noirceur et au cynisme abyssaux – Les Fleurs du mal, Le Couvent des damnées, Gift +/-, etc. Amis du sale, de l’immoral et du désespéré, voici Perfect Crime, le thriller psychologique qui culmine au sommet de cette tendance. Pour autant, il n’est certainement pas le plus choix le plus intéressant. Si l’idée de départ et les partis pris jusqu’au-boutistes surprennent (cet anti-héros est décidément un vrai salopard, capable de profiter du corps d’une victime avant de condamner ses jours !), l’intérêt pour le chapitre d’ouverture laisse rapidement place au scepticisme. Il faut dire que chaque épisode ressemble au précédent. Un tiers haineux contacte Usoboki pour se débarrasser d’un élément gênant. Celui-ci déploie son plan. Retournement de situation grossier : en fait, tout le monde était méchant. Conclusion malheureuse. Le personnage principal arrive toujours à ses fins, tel le meilleur hypnotiseur au monde face aux victimes les plus réceptives possibles. Peu crédible. Par ailleurs, en ne lui donnant aucune faille ni obstacle à sa mesure (si ce n’est un embryon d’antagoniste), l’installant comme une sorte de démon surpuissant observant l’humanité d’un oeil joueur, le scénariste aplatit le personnage d’Usoboki. Dommage.

La base psychologique est intéressante (le biais cognitif et autres mécanismes de l’inconscient), la mise en images de Yûya Kanzaki a du chien et le principe intrigue mais, en l’état, la curiosité morbide qu’est Perfect Crime s’avère trop répétitive et trop pleine de raccourcis pour convaincre sur la longueur.

FUNOHAN © 2013 by Arata Miyatsuki, Yuya Kanzaki / SHUEISHA Inc.

 

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