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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | March 29, 2024















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Tintin

« POM ET TEDDY »

27 juillet 2006 |

ÂNE, FRÈRE ÂNE

Le Lombard, dans le cadre de son soixantième anniversaire, publie, en un album rétro (tranche de tissu rouge), les deux premières aventures de Pom et Teddy. Du dessin de l’école Hergé dans toute sa splendeur. Pom … Lire la suite

PATATE DOUCE…

21 juillet 2006 |

… SAUCE PIQUANTE

Le Potager Moderne récolte sa huitième Patate Douce, collectif d’histoires courtes où se mélangent les souvenirs de l’enfance libanaise de Thierry Martin, une fiction futuriste à l’humour noir de Fabien Veançon, une fable sombre et sarcastique … Lire la suite

HERGÉ

26 juin 2006 |

TINTIN ET LES FIGAROS

Opération bulles-dozer du Figaro Magazine qui se lance, pour l’été, dans une opération Tintin de grande envergure. Elle a commencé le samedi 10 juin avec un Fig Mag proposant un mini DVD du dessin animé … Lire la suite

LES + DU BLOG : LA CASTAFIORE 2/5

23 juin 2006 |
ROSSIGNOL MILANAIS OU ETRANGE NAPOLITAINE ?

Au début du XVIIIe siècle, la mode du chant napolitain déferle sur Venise, capitale européenne de l’opéra. Exaspérés par les acrobaties vocales auxquelles se livrent les castrats au détriment de l’émotion, les amateurs avertis comparent ces castrats à des rossignols. Cela en référence à l’un des airs fétiches de Farinelli : « Quell’usignuolo ch’é innamorato ».
Que la Castafiore ait été affublée de ce surnom masculin n’a pas laissé de nous intriguer. Premier indice ! Et si cette femme n’était pas tout à fait celle qu’on croit ?
Le Rossignol milanais est en fait napolitain. Il y a quelques années, à l’occasion de la rédaction d’un ouvrage consacré à Tintin (Tintinolâtrie, Éditions Casterman, 1987), nous avions exécuté des recherches à la Scala de Milan. Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre dans une lettre signée de la main même du directeur de la Scala, que la cantatrice n’avait jamais chanté sur la scène de l’opéra supposé être son fief !
C’est pour brouiller la piste napolitaine que la Castafiore, l’étrange napolitaine, a fait croire à des origines milanaises. Aurait-elle cité Naples que cela aurait risqué d’éveiller les soupçons des connaisseurs.
[…]

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LES + DU BLOG : LA CASTAFIORE 1/5

21 juin 2006 |

Couverture Castafiore.jpgAlbert Algoud a deux amours, l’humour et Tintin. Son premier amour l’a conduit sous les projecteurs de Nulle Part Ailleurs, la célèbre émission de Canal +. On l’a ainsi souvent admiré en légionnaire amoureux dans les sketches de Karl Zéro et plus récemment dans le défunt Vrai faux journal du même Zéro.
Son second amour l’a poussé à publier nombre de livres passant l’univers d’Hergé à la loupe. Tintinolâtrie (1987), Le Haddock illustré, dictionnaire des insultes du capitaine (1991), Le Tournesol illustré (1993) paraissent chez Casterman dans la très officielle Bibliothèque Moulinsart.
Mais comme tous les passionnés, Algoud aime mélanger ses amours. Son humour est-il trop grinçant ?
Le Dupondt sans peine
n’a pas, en 1997, la bénédiction des gardiens du temple et sort chez Canal+ éditions. Dommage collatéral, Algoud doit se passer de toute illustration signée Hergé.
Pas d’images Tintin, évidemment, dans La Castafiore, biographie non autorisée, son nouvel apport à l’univers du petit reporter. Algoud nous entraîne derrière le miroir découvrir la vérité sur les bijoux de la Castafiore. Et c’est pas triste…
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Les + du blog : LE RIRE DE TINTIN 5/5

19 juin 2006 |

L’Affaire Tournesol, page 6, case 8,9 et 10 © Hergé/Moulinsart, 2006. EXASPÉRÉ PAR LA FOULE, TENDRE AVEC LES PETITES GENS…

La curiosité malsaine et le voyeurisme sont d’autres cibles qu’Hergé épingle, cette fois dans L’Affaire Tournesol. La presse, à … Lire la suite

Les + du blog : LE RIRE DE TINTIN 4/5

16 juin 2006 | 3

Vol 714 pour Sydney, page 7, case 11 © Hergé/Moulinsart, 2006.

CONTRE LA MALBOUFFE, DÉJÀ… Pour une raison que nous ignorons, l’industrie alimentaire semble avoir été, elle aussi, dans le collimateur d’Hergé. Si les usines soviétiques n’étaient que trompe-l’œil, … Lire la suite

Les + du blog : LE RIRE DE TINTIN 3/5

14 juin 2006 |

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Les bijoux de la Castafiore, page 27, cases 6 à 9 © Hergé/Moulinsart, 2006.

Contre la presse people, déjà…

Hergé a-t-il prêté à Tintin une générosité qui lui appartenait en propre ? L’hypothèse peut être avancée sans trop de risque. Je l’ai suggéré en tête de cette petite étude : le comique hergéen ne procède pas de la dérision si en vogue aujourd’hui, il est presque toujours empreint d’indulgence.

La satire et la moquerie ne sont toutefois pas complètement absentes de ses œuvres, qui vont quelquefois, sous couvert d’humour, jusqu’à la dénonciation assez claire de faits et d’attitudes pour lesquels l’auteur éprouvait manifestement une certaine aversion.

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Les + du blog : LE RIRE DE TINTIN 2/5

12 juin 2006 |
Tintin au Tibet

Tintin au Tibet, page 38, case 10 © Hergé/Moulinsart, 2006.

ET VIVE LE COGNAC !

Pour sa part, Tintin n’a pas une nature comique. Il n’appartient pas non plus, à proprement parler, au registre dramatique. Sa catégorie serait plutôt celle, intermédiaire, du sérieux. « Le Sérieux, nettoyé de toute grimace, de toute crispation, de toute anomalie extrémiste, est un visage qui n’exprime à l’ordinaire rien de déterminé ni d’assignable, et pas même la sévérité (1) » Ces lignes de Vladimir Jankélévitch paraissent avoir été inspirées au philosophe par le visage de Tintin – que l’on pourrait aussi décrire, avec les mots de Proust, comme un « espace vide sur lequel jouerait tout au plus le reflet de nos désirs (2) ».
Du sérieux de Tintin (une fois passés les premiers épisodes où, comme on l’a vu, l’impulsivité et l’exubérance ne lui étaient pas étrangères), on peut sans doute avancer d’autres explications que l’ennuyeuse exemplarité attendue d’un modèle proposé à la jeunesse. Le jeune homme n’est pas seulement une projection sublimée d’Hergé (« Tintin, c’est moi quand j’aimerais être héroïque », disait ce dernier), il semble quelque fois tenir dans la fiction le rôle d’une sorte de narrateur délégué, qui en connaît aussi long sur ses compagnons que ce que peut en connaître l’auteur et qui, comme lui, en tire les ficelles. En effet, le regard que Tintin porte sur ses compagnons n’est pas seulement indulgent, il est aussi pénétrant. Tintin honore ses saints comme il les connaît. Il sait les manipulations pour parvenir à ses fins, agir à bon escient sur de leur personnalité.

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Les + du blog : LE RIRE DE TINTIN 1/5

9 juin 2006 |
Il a cinquante ans, l’affaire était réglée. Pliée. Les lecteurs du journal Spirou d’après-guerre (celle de 39-45) étaient de joyeux lurons aimant le rire, la blague, la déconnade. Ceux du journal Tintin, des pisse-froids bien propres sur eux, amoureux de grandes et belles histoires sérieuses, plutôt bénies au goupillon. Dans le collimateur, Tintin, évidemment, mais aussi Alix, Blake et Mortimer etc. Leurs aventures étaient censées faire rêver, trembler, mais certainement pas plier en huit les zygomatiques de leurs lecteurs. Alors, Spirou roi de la rigolade face à un Tintin coincé par son éducation catho et réac comme son papa Hergé ? Et si les choses n’étaient pas si simples ? Thierry Groensteen (1), dans Le Rire de Tintin, essai sur le comique hergéen (2), se penche sur le comique de Hergé. Car on rit chez Tintin. On rit de la surdité de Tournesol, de l’alcoolisme du capitaine Haddock, de la bêtise des Dupondt, de la beauferie des Lampion. Mais aussi, déjà, de la malbouffe et de la presse people ! Groensteen ausculte les mécanismes du rire chez le petit reporter du XXe siècle. Et montre joliment que l’image de cul serré que beaucoup collent à Hergé ne correspond pas vraiment à la réalité de son œuvre. À vous d’en juger à travers cinq extraits du Rire de Tintin que vous offre bodoi.info.

JPF
1) Auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire et l’esthétique de la BD, directeur du musée de la bande dessinée d’Angoulême de 1993 à 2001, fondateur des éditions de L’An 2.
2) Editions Moulinsart, 19,50 euros. Lire la suite