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2 Comments

La Grande Ourse

14 septembre 2017 |
SERIE
La Grande Ourse
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
17.95 €
DATE DE SORTIE
13/09/2017
EAN
2302063929
Achat :

Louise étouffe. Car elle vit avec des fantômes, qui prennent de plus en plus de place. Oui, Louise voit les spectres des personnes de sa famille qui sont décédées, dans chaque instant du quotidien, même le plus insignifiant. Cette présence l’empêche de vivre pleinement sa vie de jeune femme. Jusqu’au soir où une étoile espiègle descend du ciel, de la constellation de la Grande Ourse plus exactement, pour essayer de la secouer un peu et lui redonner le goût de vivre.

la_grande_ourse_image1Pas facile d’aborder le thème du deuil, sans être lourd ou maladroit. Le recours à la fantasy, à un monde féérique pour donner forme aux concepts, peut être une bonne solution. Hélas, la scénariste n’exploite pas les possibilités qu’elle s’était données, en emmenant son héroïne sur la plage de son enfance pour dialoguer avec un poulpe géant ou dans une forêt mystérieuse tenue par un renard. Ce qui s’y dit est bien plat, hyper convenu. Mais comme c’est dit par des créatures magiques, abracadabra, ça redonne la joie de vivre à Louise. On ne comprend absolument pas le cheminement de la jeune femme, ni le rôle de l’étoile – qui ne fait, finalement, que la mettre face à sa propre déprime (si seulement ça marchait comme ça). En faisant de Louise une héroïne passive qui acquiesce sans rien dire aux banalités d’animaux fantastiques, Elsa Bordier passe à côté de son sujet. Reste le dessin de Sanoë, plein de charme, dans un registre davantage illustration que bande dessinée et souffrant de quelques maladresses, dans les expressions notamment (soyons indulgent, c’est sa première BD). Mais ce graphisme attrayant ne suffit pas à sauver l’ensemble. Grosse déception donc pour cet album de la collection Métamorphose, qui nous avait habitué à bien mieux.

la_grande_ourse_image2

Commentaires

  1. Absolem

    Sérieux mec, je trouve ta critique pour le moins « élitiste“. A chaque critique on atteins des sommet, désolé du néologisme d’hyper-rationalisme. Est tu un lecteur qui lit avec la passion qui anime chacun d’entre nous, où un critique blasé. Ton point de vue, doit en effet être respecter, mais il ne prévaut sur aucun autre (merci les multiples posts sur differents sites). Si ton but est de faire mauvaises presse, alors souvient toi ce que disaient nos aînées. Si tu n’a rien de constructif à dire, bah ne dire rien

    Un amoureux des bulles et des mots

  2. Marie

    Pour ma part, je suis totalement d’accord avec cette critique : je suis très déçue de cette BD, pour les mêmes raisons que le chroniqueur. Le scénario manque cruellement de profondeur, les dialogues sont insipides et on ne s’attache aucunement à cette héroïne qui semble vivre cette histoire aussi lointenement que nous y assistons. Effectivement, Elsa Bordier passe à côté de son sujet.

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