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Providence #1-2

25 novembre 2016 |
SERIE
Providence
ALBUM
La Peur qui rôde - L'Abîme du temps - 1-2
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
18 €
DATE DE SORTIE
13/01/2016
EAN
2809455830
Achat :

New York, 1919 : le journaliste Robert Black doit écrire sur Sous le monde, un ouvrage dont la lecture rendrait fou. Sceptique, le reporter part néanmoins enquêter. Il découvre alors l’existence de la Stella Sapiente : une société occulte aux ramifications s’étendant de New York à la Nouvelle-Angleterre. Incrédule quant aux étranges théories de lorganisation, Black – qui aspire à devenir écrivain – y voit cependant matière à un livre. Partant en Nouvelle-Angleterre, il s’engage dès lors dans des recherches l’amenant au bout de l’étrange…

providence_imageLes passionnés de H.P. Lovecraft auront reconnu dans ce synopsis autant de références à cet écrivain qui, durant les années 1920, inventa l’horreur cosmique. Le créateur de Cthulhu occupe une place essentielle dans l’univers d’Alan Moore. En avaient témoigné Alan Moore’s Yuggoth Cultures and Other Growths (inédit en français), Nemo : cœur de glace et Neonomicon (déjà dessiné par Jacen Burrows). Alan Moore y avait à chaque fois démontré sa profonde connaissance de la mythologie lovecraftienne tout en portant sur elle un regard critique. Mais c’est avec Providence, intitulé d’après la cité natale de H.P.L., que le scénariste pousse à son terme cette magistrale entreprise de relecture. Tout en restant fidèle au climat d’épouvante des récits de H.P.L. – Providence inclut les pages les plus effrayantes d’Alan Moore –, le scénario en révèle les éléments implicites troubles. Mêlant à la science-fiction horrifique de Lovecraft une forte dimension sexuelle, le libertaire Alan Moore met spectaculairement à jour la libido tourmentée du puritain H.P.L.. Un refoulé que le graphisme faussement sage de Jacen Burrows – en réalité aussi à l’aise dans l’horreur que dans la pornographie – fait inexorablement remonter à la surface des planches de Providence.

Invitant à une vertigineuse exploration psychanalytique du pandémonium lovecraftien, ces deux premiers tomes de Providence s’affirment d’ores et déjà comme autant de chefs-d’œuvre mooriens.

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