Rose d'Elisabethville **
Par Séraphine et Thilde Barboni. Dupuis, 14,50€, le 20 août 2010.
Rose vit au début des années 60 en Belgique. Elle a passé toute son enfance au Congo, dont le « plat pays » vient de se désengager. Mariée à un journaliste qui défend le peuple congolais – maltraité par l’opinion et les hommes politiques belges -, elle hérite d’un ami de sa mère, décédé en Afrique. Seulement le masque et le somptueux pendentif qu’elle a reçus suscitent des convoitises…
Visiblement fascinée par la période trouble qu’elle décrit – et détaille d’ailleurs abondamment en fin d’album -, la scénariste Thilde Barboni livre une histoire assez convaincante, quoiqu’hésitant entre de multiples genres. Son héroïne vit une aventure dangereuse en se colletant des méchants sans nuances, s’emmêle dans sa vie professionnelle, et s’interroge sur ses origines.
Plutôt agréable et élégant, le coup de crayon de Séraphine se révèle suranné, ce qui cadre assez bien avec ce récit du passé. Mais il manque d’énergie dans les scènes d’action, les mouvements paraissant trop figés. On lit donc Rose d’Elisabethville avec intérêt, mais sans vibrer réellement pour ce personnage, qui reste loin du lecteur et n’éveille guère son empathie.
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