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Les + du blog BoDoï : JOANN SFAR 4/4

27 avril 2006 |

Non, Sfar ne dit pas tout dans BoDoï 95 sur La Vallée des merveilles. Il avait oublié de nous donner la longue liste de ses futures parutions. Et de nous dire qu’entre lui et Marilyn…


SFAR : « Le prochain Olives noires fera cent pages »

Où en sont vos Olives noires, dessinées par Guibert ?klezmer_1.jpg
sfarolives.jpg On s’y remettra dès qu’Emmanuel en aura terminé avec la suite de La Guerre d’Alan qu’il a attaqué après Le Photographe. Dupuis va ressortir les trois premiers Olives noires en un seul album, et nous réaliserons une suite d’une centaine de pages. Le rythme de cette histoire est trop lent pour un 46 planches, le lecteur reste sur sa fin. Mais cent pages couleurs, c’est cher. À la différence de mes collègues, je préfère des livres en couleurs plutôt qu’en noir et blanc. Mon premier Klezmer, 150 pages couleur, est vendu 15 euros. ça nous laisse une marge ridicule. Heureusement, alors que je comptais sur 6-7 000 ventes, on approche des 20 000. Trois des quatre premiers titres de la collection Bayou sont déjà réimprimés deux mois après leur sortie.


Votre dernier carnet, Caravan, 650 pages noir et blanc, est vendu 40 euros. Est-ce rentable ?

Ho oui, très ! Épuisé, réimprimé, on en a vendu 4 000. Je ne sais pas comment l’Association se démerde, mais ses livres sont toujours les plus chers du monde !
Bayou, contrairement à Bayou jeunesse, la collection que vous animiez auparavant (Bodoï 73), n’est pas destinée aux enfants.
Bayou n’est pas ciblé. Je préfère rester dans l’optique Goscinny : faire des livres qui plaisent à tous. Le monde de la littérature jeunesse est un pré carré tenu par des enfants terribles. Par exemple, on s’y interdit de dire du mal du divorce pour ne pas faire de peine aux parents divorcés !


Convard expliquait, dans BoDoï 94, que passer de 46 planches à cent lui posait des problèmes.
À moi aussi ! Je m’en rends compte sur La Vallée des merveilles (100 planches) et plus encore peut-être sur le dernier Grand vampire qui faisait dans les 70 pages. Chacune, au-delà de la 46e, compte double ! Après avoir écrit cent albums de 46 pages, vous êtes formaté, une petite horloge intérieure vous dit où vous en êtes dans le déroulement de votre histoire. Chaque page a un peu sa fonction dans ce déroulé. Exploser le carcan du 46 planches est à la fois une liberté incroyable – chouette, il reste de la pellicule ! – mais aussi un boulet – ce n’est pas juste, le travail devrait être fini ! On ressent la même impression que lorsque, môme, à l’école, la cloche sonnait et qu’on restait en retenue pour finir une composition.
Mais vous êtes payé davantage !
Pas au prorata des pages. Ce n’est pas parce que l’album est plus épais que l’éditeur va en vendre plus. Entre 64 et 46 pages, le lecteur ne fait pas vraiment la différence. En revanche il va retenir qu’il paie sa BD plus cher.
Il paraît que vous avez un point commun avec Marilyn Monroe.
Oui, nous jouons tous les deux du ukulélé pour de vrai ! Dans Certains l’aiment chaud c’est réellement elle qui joue. Ce qui n’est pas le cas d’Elvis Presley dans Blue Hawaï ! Saviez-vous que Hardy, l’enrobé du duo Laurel et Hardy, était un hyper-pro en ukulélé ? Il a écrit
des tas de chansons.

sfarukulele.jpg

FIN

Les précédents dossiers : 1/4, 2/4, 3/4
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