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Sérieux mec, je trouve ta critique pour le moins « élitiste“. A chaque critique on atteins des sommet, désolé du néologisme d’hyper-rationalisme. Est tu un lecteur qui lit avec la passion qui anime chacun d’entre nous, où un critique blasé. Ton point de vue, doit en effet être respecter, mais il ne prévaut sur aucun autre (merci les multiples posts sur differents sites). Si ton but est de faire mauvaises presse, alors souvient toi ce que disaient nos aînées. Si tu n’a rien de constructif à dire, bah ne dire rien
Un amoureux des bulles et des mots
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Pour ma part, je suis totalement d’accord avec cette critique : je suis très déçue de cette BD, pour les mêmes raisons que le chroniqueur. Le scénario manque cruellement de profondeur, les dialogues sont insipides et on ne s’attache aucunement à cette héroïne qui semble vivre cette histoire aussi lointenement que nous y assistons. Effectivement, Elsa Bordier passe à côté de son sujet.


Pas facile d’aborder le thème du deuil, sans être lourd ou maladroit. Le recours à la fantasy, à un monde féérique pour donner forme aux concepts, peut être une bonne solution. Hélas, la scénariste n’exploite pas les possibilités qu’elle s’était données, en emmenant son héroïne sur la plage de son enfance pour dialoguer avec un poulpe géant ou dans une forêt mystérieuse tenue par un renard. Ce qui s’y dit est bien plat, hyper convenu. Mais comme c’est dit par des créatures magiques, abracadabra, ça redonne la joie de vivre à Louise. On ne comprend absolument pas le cheminement de la jeune femme, ni le rôle de l’étoile – qui ne fait, finalement, que la mettre face à sa propre déprime (si seulement ça marchait comme ça). En faisant de Louise une héroïne passive qui acquiesce sans rien dire aux banalités d’animaux fantastiques, Elsa Bordier passe à côté de son sujet. Reste le dessin de Sanoë, plein de charme, dans un registre davantage illustration que bande dessinée et souffrant de quelques maladresses, dans les expressions notamment (soyons indulgent, c’est sa première BD). Mais ce graphisme attrayant ne suffit pas à sauver l’ensemble. Grosse déception donc pour cet album de la collection Métamorphose, qui nous avait habitué à bien mieux.





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