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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | April 23, 2024















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Le Syndrome de l’iceberg

10 mai 2023 |
SERIE
Le Syndrome de l'iceberg
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
28 €
DATE DE SORTIE
05/04/2023
EAN
2377317944
Achat :

le-syndrome-de-liceberg_image1Dans un futur proche, de plus en plus de gens en souffrent : des hommes, des femmes s’isolent de la société humaine, pour se réfugier dans le dialogue avec les intelligences artificielles et les objets connectés. Un chercheur français a baptisé ce phénomène « syndrome de l’iceberg », car les personnes atteintes s’effacent quasiment du monde tangible pour vivre à fond dans un monde virtuel, confortable et enveloppant. C’est ce qui serait arrivé à Yan, le frère d’Ezra : à la demande de leur vieux père, Ezra quitte son job de développeur de jeux vidéo en Californie pour rejoindre Marseille et tenter de retrouver Yan, qui semble s’être évaporé, laissant femme et enfant derrière lui. Mais Ezra va d’abord être embauché pour concevoir, avec une designer, un outil pour dépister cet étrange syndrome post-moderne…

L’idée à la base de ce gros one-shot d’anticipation est intrigante : une sorte d’épidémie touchant les geeks, otakus et autres fans de nouvelles technologies, qui les guide vers la terre promise japonaise pour se laisser avaler par les mondes virtuels. Pourquoi pas. Ça ressemble un peu à Alt-Life, sauf que cette fascinante oeuvre racontait ce qui se passe dans la partie immergée de l’iceberg. Ici, on reste à la surface, en observant un tandem atypique, développeur et designer, code informatique VS arts appliqués, deux opposés qui finiront par s’attirer. Il en ressort une agréable comédie humaine, plutôt sobre et classique à l’heure de bouleversements civilisationnels. Et malgré la longue séquence finale et les peurs qu’elle peut susciter sur l’avenir d’une humanité qui se laisserait happer par la machine, on reste frustré par ce choix scénaristique : un peu molle et trop répétitive, l’intrigue peine à avancer et relègue son vrai sujet dans les dernières pages, sans donc prendre le temps de l’interroger vraiment. Dommage, car l’ambiance posée par Paul Rey, au dessin parfois maladroit mais porteur d’une certaine étrangeté évoquant celle de Blutch (dans Lune l’Envers par exemple), est réussi, tout en douceur et faux semblants. Une bonne intuition de départ, mais une certaine déception à l’arrivée.

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