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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | June 22, 2025















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Le Temps des pivoines

3 juin 2025 |
SERIE
Le Temps des pivoines
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
24 €
DATE DE SORTIE
21/05/2025
EAN
2344058699
Achat :

Au Moyen Âge, les petits seigneurs imposent leur loi sur leurs terres, levant l’impôt en échange d’une protection. Mais parfois, des petites gens leur tiennent tête. C’est le cas de Jean le meunier, qui possède un moulin, ouvrage stratégique car indispensable pour nourrir la population. De plus, Jean a la main sur le coeur, et tente toujours de dissuader le violent seigneur Rolant d’user de la violence de l’épée ou de la dime. Hélas, quand ce dernier décide d’aller guerroyer chez les voisins, il emmène de force les paysans, dont Jean. Ce dernier reviendra debout des combats, pour retrouver son foyer ravagé et sa famille assassinée. Comment se reconstruire après ce drame ? Une orpheline laissée sur le pas de sa porte l’aidera à retrouver, un peu, goût à la vie…

le-temps-des-pivoines_imageAu fur et à mesure des séquences de ce long one-shot de quelque 160 pages, il n’est guère aisé de comprendre où veut nous mener le scénario, ni même ce qu’il veut nous dire. Un indice toutefois : le cahier de fin d’ouvrage, expliquant la rude vie des paysans du Moyen Âge. Alors, c’était bien ça : une fiction au fort contexte historique, la petite histoire pour mieux conter la grande, etc. Pourquoi pas. Mais que c’est poussif ! Scènes mal découpées, ellipses bizarrement placées, dialogues ternes, personnages nombreux mais trop peu creusés à part le héros… Tout paraît forcé dans cette mise en scène où ni le canevas ni le graphisme se semblent raccord avec le fond. Dès lors, l’avalanche de scènes censées tirer les larmes ne suscitent qu’un vague bâillement. Normal, pourrait-on penser, que le quotidien âpre du monde rural médiéval ne suscite guère d’excitation. Mais il y avait la place, dans ce récit tournant autour de la guerre et de l’injustice, pour injecter quelques éléments romanesques un tant soit peu enlevés. Et même visuellement, la déception est de mise : le trait de Maxime Beloche est plutôt agréable, mais manque de constance et de personnalité dans son registre semi-réaliste ; et sa mise en couleurs est un peu pataude et approximative. Double déception donc, que cet album au parti-pris osé qui aurait mérité un meilleur sort…

Le temps des pivoines

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