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Malicious Code #1-2 **

23 juillet 2013 |

picto-critique-V3-3malicious_code_couvPar Ikeno Masashiro. Komikku, 7,90 €, T2 le 4 juillet 2013.
2 tomes parus sur 4. Série terminée au Japon.

L’été, c’est la saison des blockbusters ! Mais ceux-ci ne sont pas tous made in USA, ou uniquement disponibles sur grand écran. Non, le blockbuster se lit aussi, et le noir et blanc est également sa tonalité lorsque l’on parle de manga. Ainsi, le tout jeune éditeur Komikku vient d’arriver sur le marché et n’hésite pas à explorer plusieurs voies éditoriales : seinen d’auteur, shônen d’action, manga culinaire, tous les genres y passent et, avec Malicious Code, on peut dire que la pioche est bonne. Shônen d’action 100% bourrin et calibré pour un public ado en quête de scènes épiques, voici une superproduction de papier qui, certes, ne révolutionne pas le genre, mais lui rend hommage grâce notamment à un beau graphisme et une mise en scène tour à tour haletante et tragique. malicious_code_image1Un quasi sans faute pour deux premiers tomes qui en mettent plein la vue, et qui prennent aussi le temps de poser un univers cohérent, avec ses règles ses contraintes, et ses sentences !

Avec plus de 20 millions de morts en seulement quelques mois, le virus Pandora reste un mystère pour les scientifiques nippons. Essentiellement localisé dans Tokyo, il condamne la ville, qui devient une zone fantôme interdite d’accès. Mais suite à un tragique accident de bus, des étudiants porteurs sains du virus se retrouvent projetés dans ce qui s’apparente plus à un champ de bataille qu’à un simple amas de ruines ! Bientôt, les survivants vont développer d’étonnants pouvoirs nécessitant de drainer l’énergie de leurs adversaires sous peine de mourir assez rapidement, rongés par leur propre virus toujours présent dans leurs corps.

Alice in Borderland, New York 1997, Akira, etc… Les références paraissent nombreuses. Mais ce serait injuste de réduire à cela ce titre qui, s’il n’est pas d’une originalité folle, aborde au moins le genre avec un respect total, et surtout une forme très séduisante. Et pour une série annoncée en seulement 4 tomes, en comptant une bonne demi-heure de lecture par volume, vous voilà donc avec deux heures de métrage pouvant êtres dégustées sur une plage, un verre de soda glacé à la main ! Pas mal.

Kara

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