Après un séjour à la Tate Modern à Londres — dont le compte-rendu est visible ici —, Roy Lichtenstein (1923-1977) prend ses quartiers, jusqu’au 4 novembre 2013, au Centre Pompidou à Paris.

Moins importante qu’outre-Manche, la sélection d’oeuvres — une centaine — proposées est aussi différente : moins de peintures, mais plus de sculptures sont montrées, agencées d’une autre façon. A la fois chronologique et thématique, le parcours présente en dix salles autant de facettes de l’Américain. Des sujets abordés dans ses toiles pop art (des icônes Disneyennes, des objets manufacturés) à ses merveilleuses représentations du zen, en passant « l’agressivité de l’art commercial » — des tableaux inspirés par des comics —, des portraits de femmes, son travail sur le « coup de pinceau » (la série des « brushstrokes »), ou encore sa façon de revisiter les toiles de maîtres.

Point Benday (qui lui permet de reproduire la trame d’imprimerie), ligne claire et forte, couleurs tranchées… Etalé sur de grands formats, son style séduit, fascine. « Je ne crois pas que je fais des parodies, expliquait l’artiste. Je crois que je réinterprète des oeuvres antérieures dans mon propre style, comme Picasso quand il réinvente Vélasquez, Delacroix ou Rembrandt. » Sa singularité se détache ici, évidente. Sobre et élégante, la scénographie invite à admirer certaines pièces à travers une succession de cadres, comme des fenêtres grandes ouvertes sur l’art de Lichtenstein.

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Exposition Roy Lichtenstein
Jusqu’au 4 novembre 2013.
Au Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, Paris 4e. Tél : 01 44 78 12 33.
Tous les jours sauf le mardi, 11h-21h. Nocturne le jeudi jusqu’à 23h. Tarif : de 9 à 13€.

Photos © Laurence Le Saux pour BoDoï.

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