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Black Monday Murders #1

7 août 2018 |
SERIE
Black Monday Murders
ALBUM
Gloire à Mammon
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
22.50 €
DATE DE SORTIE
22/06/2018
EAN
B074JS9ZWD
Achat :

Et si ceux qui dirigeaient le monde étaient non pas les politiques, les militaires ou les religieux, mais les financiers, les boursicoteurs en chef, les traders ? Pas vraiment un scoop, me direz-vous, c’est déjà un peu le cas, non? Mais si ces banquiers de l’ombre obéissaient à un ordre maléfique secret, communiquaient par un alphabet oublié et rendaient grâce à un démon très gourmand ? Là, ce n’est déjà plus la même histoire. Et c’est celle qu’imagine Jonathan Hickman.

black_monday_murders_image1L’ambitieux scénariste d’East of West ou Projets Manhattan livre un scénario complexe comme il avait pu le faire avec le vertigineux Pax Romana. Là où il mixait Antiquité et paradoxe temporel, il mélange ici l’histoire de la finance internationale avec une mythologie fantastique façon Lovecraft, mais toujours dans un esprit de relecture de l’Histoire des hommes à la lumière (obscure) d’un complot mondial. C’est intéressant, effrayant et sacrément audacieux. Et, au fil de ce premier tome déjà dense, mais qui ne livre que peu de secrets, on se laisse hypnotiser par cette mini-société secrète qui régente discrètement les affaires des hommes comme des marionnettistes de l’ombre, dans un bain de dollars et de sang. Car, pour ne pas totalement perdre son lecteur lors de ses envolées parfois très ésotériques, Hickman use intelligemment des mécanismes du polar (un flic à pouvoir psychique enquête sur un meurtre rituel). Et le dessin en clair-obscur de Tomm Coker, au trait réaliste acéré, parvient lui aussi à se faire convaincant dans les registre noir et fantastique. Voilà donc un premier volume haletant et surprenant. Espérons simplement que la suite n’ajoute pas trop de couches de bizarreries un peu trop perchées, ce qui est parfois le défaut d’Hickman.

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