L’Abolition



En 1971, il tente de s’échapper de la prison de Clairvaux avec son camarade de cellule. Mais l’évasion tourne mal, et Roger Bontemps voit son complice tuer des otages. Alors qu’il assure ne pas avoir assassiné, il est, lui aussi, condamné à mort. Maître Robert Badinter s’empare de son cas, qu’il veut exemplaire, au service de l’abolition de la peine de mort…
L’historienne Marie Gloris Bardiaux-Vaïente s’empare d’un sujet riche et passionnant, citant au passage Victor Hugo (« la peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie »). Elle tente de replacer les démarches de Badinter, futur garde des Sceaux qui, aidé du président François Mitterrand, obtiendra gain de cause en octobre 1981.
Sa démarche de resituer plus largement le contexte, en mettant en scène l’affaire Patrick Henry (« la France a peur », entend-on au journal télévisé, au sujet du meurtre d’un enfant) est intéressante. Mais l’ensemble pêche par un didactisme pesant et un manque de clarté. Les faits divers et avancées juridiques s’enchaînent sans fluidité, et le trait falot, pas toujours habile, de Malo Kerfriden n’aide pas à donner un souffle conséquent à l’album.
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