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Ascender #1

6 mai 2020 |
SERIE
Ascender
ALBUM
La Galaxie hantée - 1
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
10 €
DATE DE SORTIE
24/01/2020
EAN
B07T3JPLMG
Achat :

ascender_image1De Descender, série publiée entre 2015 et 2018 chez Image Comics, on ne dira jamais assez tout le bien qu’on pense. Jeff Lemire (Trillium) et Dustin Nguyen (Little Gotham) y racontaient avec brio l’épopée sidérale de Tim-21, enfant-androïde tenant entre ses mains la destinée de toute la galaxie, dans un futur en proie à une guerre entre robots et mortels. Un space opera éblouissant qui se concluait un peu abruptement par l’enlèvement du personnage central et un rebondissement inattendu : l’irruption de la magie dans cet univers jusqu’ici soumis aux seules lois de la science et de la technologie. Heureusement, les deux auteurs n’en avaient pas fini avec cette œuvre-somme dont ils ont très vite assuré n’avoir bouclé qu’un cycle.

Ascender signe donc l’ouverture du second mouvement de cette symphonie et prend la suite directe de Descender, quelques années plus tard. Lemire et Nguyen prennent le temps de planter le décor car celui-ci a considérablement changé : l’écosystème des planètes que nous connaissions a été victime dun immense retour en arrière avec la disparition de tous les robots et la proclamation de l’interdiction d’en reconstruire. La série opère donc un glissement radical de la SF vers la fantasy, avec sa civilisation revenue à un stade de barbarie primitive sur laquelle règne en despote Mère, affreuse reine-vampire versée dans la sorcellerie.

Ascender partage néanmoins ses gènes avec Descender et, même si la forme a muté, la série ne perd pas de vue ses fondamentaux. De nouveaux personnages font leur apparition, mais c’est bien la geste de Tim-21 qui se poursuit ici et les visages familiers sont au rendez-vous. Et puis, ce qui ne change pas, c’est l’écriture, toujours aussi solide, le rythme, effréné, et la maestria graphique de Nguyen, pas moins à l’aise pour mettre en scène à l’aquarelle dragons, ogres et châteaux tarabiscotés que pour dépeindre vaisseaux spatiaux et méchas. Différent mais inscrit dans la continuité, cohérent mais rafraîchissant, ce nouveau cycle Ascender réussit parfaitement le plus difficile des challenges : relancer une série installée au bon moment, sans attendre côté lecteurs, de lasser, et côté auteurs, de se lasser. Un modèle à suivre.

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