Clémentine vit à Paris, réussit dans son job et tout le monde apprécie son copain. Mais voilà, est-elle vraiment heureuse ? Car si depuis sa rencontre avec Antoine, mi-sage mi-épicier, la jeune femme a changé pas mal de choses dans sa vie, la plénitude n’est toujours pas au rendez-vous. Quand elle retourne à l’épicerie, elle est accueillie par Simon, mi-physicien mi-apiculteur. Grâce à lui, elle va entrevoir les multiples chemins qui s’offrent à elle. De Berlin à Bali, en passant par l’Allemagne et le Japon, au gré des rencontres et des lectures, elle va, comme l’Alice de Lewis Carroll, devoir atteindre l’autre côté du miroir.

Après Le Jour où le bus est parti sans elle, voilà un deuxième volume d’histoires « feel-good » et zen. Le duo BeKa – Caroline Roque et Bertrand Escaich, scénaristes de Studio danse, Les Rugbymen, Planète Gaspard, Le blog de Nina… – donne, à travers le parcours de Clémentine, une compilation de petites histoires empreintes de sagesse, de celles qui donnent du grain à moudre, et offrent les voies du développement individuel. C’est simple, sans prétention, résolument positif. Bien sûr, c’est parfois trop, peut-être même un peu naïf. Toutefois, cette invitation à penser autrement interroge et n’est pas dénuée d’intérêt. Le trait de Marko (Verdun) est simple et doux, comme pour mieux accompagner ce processus d’apaisement. Très colorées, les planches n’en restent pas moins équilibrées : tout est fait pour accompagner le lecteur vers une tranquille introspection.