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Doggybags #13

9 février 2017 |
SERIE
Doggybags
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
13.90 €
DATE DE SORTIE
03/02/2017
EAN
B01J50IZ98
Achat :

Et voilà, c’est fini. Le 13e tome de la série collective Doggybags sera le dernier. Dans cette épaisse ultime livraison, on retrouve tout ce qui a fait le charme de ces volumes rendant un hommage sérieux, léché et jamais potache à la série B, entre action, thriller, épouvante et fantastique. Dans une ambiance graphique musclée et classieuse, qui fait la marque de fabrique du Label 619.

doggybags13_image1Dans ce dernier volume : des déçus du système judiciaire américain pourchassant les flics corrompus ; une flippante chasse aux clowns tueurs ; et une angoissante attaque terroriste sur Times Square. Ainsi qu’une ouverture amusante dessinée par Florent Maudoux, une séduisante nouvelle à propos d’un tatouage maudit, et une large galerie graphique.

Dans la première histoire, Slaughter House Blues, les effets de lumière d’Anthony Rosset peuvent paraître un peu fatigant au début, mais ils finissent par donner une jolie ambiance, à la fois crépusculaire et survoltée, au scénario d’Anthony Calla. Un scénario malin, dont on taira les tenants et les aboutissants vertigineux et effrayants, pour mieux vous laisser la surprise. Dans Killer Klowns from da hood, on suit une bande de gamins croyant dur comme fer aux rumeurs de clowns tueurs censés errer dans leur quartier, et qui arpentent la nuit pour s’en faire un. Le dénouement n’est guère convaincant, mais la progression du récit – signé Run – est si efficace, et le dessin de Mojo et Hutt est si chouette dans un registre cartoon sombre, qu’on ne leur en tiendra pas rigueur.

La dernière histoire est sans doute la plus frappante. Run a mis longtemps à la mettre en forme. Trop d’angoisses personnelles. Il faut dire que son idée est terrifiante. Dans Times Scare, il met en scène un flic extrémiste qui n’en peut plus des types costumés en héros de dessins animés ou de comics, qui réclament des dollars aux touristes de Times Square, New York, en échange d’une jolie photo. Une bande de costumés pas toujours très polis, parmi lesquels pourrait facilement se cacher un vrai terroriste… Il endosse alors la tenue du velu et rigolo Miam-Miam et s’en va dézinguer au hasard, pour alerter les pouvoirs publics… Ultra-violent et dérangeant, ce chapitre tient en haleine de bout en bout, démontrant une maestria remarquable dans sa mise en scène et une vraie lucidité sur les enjeux soulevés. Un beau point final pour Doggybags. Qui, bonne nouvelle, n’est pas vraiment mort : il y aura Doggybags présente, des recueils d’histoires courtes thématiques, et Doggybags one-shot, série de récits longs indépendants. Yeah.

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