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Je ne partage pas votre avis, la narration très descriptive, le flot d’informations sur le contexte politique contenue dans ce livre le classe certes loin des livres MainStream, mais en fait un très bon polar avec une ambiance très particulière.
ça reste étrange de reprocher à des artistes de vouloir en donner de trop alors qu’actuellement, dans une majeure partie de la production, nous avons l’habitude de ne pas en avoir assez.
Question de point de vue 😉
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Je ne partage pas votre avis, la narration très descriptive, le flot d’informations sur le contexte politique contenue dans ce livre le classe certes loin des livres MainStream, mais en fait un très bon polar avec une ambiance très particulière.
ça reste étrange de reprocher à des artistes de vouloir en donner de trop alors qu’actuellement, dans une majeure partie de la production, nous avons l’habitude de ne pas en avoir assez.
Question de point de vue 😉

Par Bartolomé Segui et Felipe Hernandez Cava. Dargaud, 13,95 €, le 18 février 2011.
C’est à la fois un récit d’espionnage en mode mineur et une pure bande dessinée historique, que nous concoctent Cava et Segui, à qui l’on doit l’envoûtant et déjà très politique Les Serpents aveugles. Et ce double choix est peut-être le plus gros handicap de ce début de diptyque. Car si le sujet (la création de la Yougoslavie suite au Traité de Versailles, les tensions politiques et ethniques, la dictature de Tito…) est original et ambitieux, il est noyé dans un flot de détails. La trajectoire individuelle de la mère d’Alexander se mêle à la grande Histoire, celle des Balkans et des intérêts européens de l’époque. Et il en ressort des planches chargées en textes (voir un exemple relativement light ci-dessous), dialogues descriptifs de la situation géopolitique, auxquels se rajoute la voix off des états d’âmes du héros. Difficile de respirer donc dans ces pages lourdes d’informations, qui plombent une intrigue aux faibles rebondissements. Même regret quant au dessin, plein de charme et de chaleur, mais sans doute pas assez aérien pour oxygéner un récit un peu étouffant. Les auteurs démontrent un talent certain, mais ils ont voulu en faire trop. Dommage.






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