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On a perdu la guerre mais pas la bataille **

4 juin 2012 |

picto-critique-V3-2guerre_couvPar Michel Gondry. Cambourakis, 12 €, février 2012.

Ça commence avec une vieille obsession du cinéaste Michel Gondry : lui et ses copains ont menti pour ne pas faire leur service militaire. Et le (futur) réalisateur pense qu’on finira bien par les attraper un jour — Gondry doit être un type bien, il y a vraiment pire comme péché originel…

guerre_1C’est bien ce qui arrive dans On a perdu la guerre mais pas la bataille, sa première bande dessinée. Les quatre petits malins sont appelés vingt-cinq ans après leur défection : ils doivent effectuer leur devoir, et défendre Paris contre une rébellion menée de province par des amazones sexy.

On dirait du Fluide Glacial : le dessin est un peu cradingue, il y a du cul mais rien de vraiment trash, un petit vent libertaire souffle sur les pages et c’est gentiment vilain garçon. Tout tourne autour des fantasmes — plutôt rigolos — de Gondry : Johnny Hallyday est devenu président de la République, et les amazones victorieuses mettent en place une gynocratie façon Les Hommes protégés de Robert Merle (avec satisfaction sexuelle obligatoire des occupantes).

Il y a plein de bonnes raisons d’aimer Gondry (pour ma part, c’est Eternal Sunshine of the Spotless Mind), et l’on peut toujours être ébahi de sa capacité à toucher à tout — avec au minimum du talent, et souvent du génie. Mais, là, le scénario comme le dessin a vraiment l’air un peu trop « bricolé », et ce qui fait habituellement la patte de Gondry passe bien mieux à l’écran. Il faut donc bien avouer que le monde des arts graphiques ne sera pas révolutionné par cette sympathique « BD de potes ».

Mélanie Monroy

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