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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 10, 2024















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Eat and love yourself

31 mars 2021 |
SERIE
Eat and love yourself
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
19.90 €
DATE DE SORTIE
05/02/2021
EAN
B08JLXYJV6
Achat :

Mindy est jeune, elle a des amis, des parents aimants, des prétendants, un appartement et un travail. Mais Mindy est mal dans sa peau. Atteinte d’un trouble du comportement alimentaire, elle se réfugie dans la bouffe à la moindre contrariété avant de se faire vomir. Ronde depuis l’adolescence, elle a une image déformée de son propre corps qu’elle déteste. Une tablette de chocolat magique va alors la transporter dans son passé. Un voyage qui va l’aider à faire le point sur sa vie. Pour la reprendre en main et pour qu’elle puisse enfin, peut être, s’accepter.

eat-and-love-yourself_imageEat And Love Yourself est une tranche de vie qui fera écho à la situation de beaucoup, femmes ou hommes, jeunes ou vieux. Sweeney Boo accompagne son portrait de Mindy d’une ligne claire un peu vide mais douce et colorée, et d’une galerie de personnages assez crédibles pour que la lecture soit plutôt agréable. Malheureusement, si le thème est intéressant et nécessaire dans une société toujours plus obsédée par l’image de soi, son traitement est loin d’être à la hauteur de cette complexité. En se contentant de poser un diagnostic sur la situation de Mindy, Sweeney Boo reste toujours en surface, tombe dans le pièges des clichés et finit par ennuyer. Malgré la pirouette scénaristique, prétexte étrange pour montrer les souvenirs de l’héroïne, il ne se passe rien et les clés du changement de Mindy sont au mieux obscures, au pire simplistes.

Car à trop vouloir cocher toutes les cases des troubles du comportement alimentaire (obsession de la balance et du moindre bourrelet, malbouffe, crise de boulimie, vomissements, timidité, rejet des autres, entourage toxique, etc.), l’autrice perd l’empathie du lecteur pour un personnage principal qui devient irritant. À trop prêcher l’acceptation de soi et blâmer l’entourage, elle oublie aussi de responsabiliser son héroïne pour ces propres choix. Pas sûr, donc, que le message soit le bon au final.

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