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46 Comments

Le coup de blues de Fabien Vehlmann

29 octobre 2010 |

Fabien Vehlmann, scénariste entre autres du dernier Spirou, a eu un petit coup de mou cette semaine, comme il le raconte sur son blog. En cause : la crise du statut et de la rémunération des auteurs.

vehlmann_blues1Suite à des échanges avec des libraires, auteurs et éditeurs, le scénariste membre du Syndicat des auteurs s’alarme : « Pour la faire rapide, le mouvement global de l’industrie de la BD va depuis 3 ou 4 ans vers un rétrécissement accéléré et massif des ‘avances sur droit’. «  Fabien Vehlmann prend le soin d’expliquer ce système de rémunération: un dessinateur touche une avance de la part de l’éditeur, à la louche de 12 000 € pour un album, qu’il met en général un an à réaliser. Ce qui ne représente pas un gros salaire, mais permet à l’auteur de se consacrer à sa BD, sans forcément devoir effectuer un travail alimentaire et chronophage à côté. L’éditeur se rembourse ensuite sur les ventes en librairies, et l’auteur peut espérer toucher des droits en plus (8% en général) quand les ventes dépassent le seuil de remboursement (aux alentours de 15 000 exemplaires le plus souvent). Heureusement, en cas de mévente d’un titre, l’éditeur ne demande pas le remboursement de l’avance à l’auteur; mais il sera certainement un peu frileux à l’idée de retravailler avec lui.

vehlmann_blues2Hélas, les ventes des nouveautés (prises individuellement) diminuent (surproduction, crise économique…), le numérique pointe son nez… Et les forfaits tendent à chuter: « On voit donc apparaître depuis quelques temps, chez de gros éditeurs, des propositions à 10 000 euros tout compris (scénario, dessin, couleurs) pour un livre de 46 pages (voire de 100 pages), quand ce n’est pas 5000 euros… « , écrit Fabien Vehlmann. Qui poursuit : « La palme est atteinte avec les blogueurs, qui se font parfois généreusement proposer 3000 euros pour un album complet (couleurs et scénario compris), alors même que la prise de risque a été entièrement prise par eux!! »

Le scénariste se demande au final si l’industrie de la bande dessinée ne va pas suivre celle du livre, dans laquelle les romanciers ne touchent que des avances ridicules… Dans les dernières lignes de son post, Fabien Vehlmann essaie de positiver et de croire en la pérennité d’un modèle qui produit des albums réguliers de qualité, mais on sent que le malaise des auteurs est bel est bien installé.

Lire l’intégralité du post de Fabien Vehlmann sur son blog.

Commentaires

  1. alouette

    c’est surtout que les éditeurs ont changé de stratégie :
    Hier, les grosses ventes payaient la création.
    Aujourd’hui les grosses ventes payent les actionnaires.

    Mis à part les auteurs, le nouveau système profite à tout le monde. Plus de diversité dans la production, un plus grand vivier d’auteurs dans les quels dénicher les futurs vedettes, plus d’aller-retour des livres qui payent un distributeur tout puissant, un gros marché de l’occas pour les lecteurs. Presque pas d’érosion sur le chiffre d’affaires (pour l’instant du moins)
    Bref, que du bon pour les libraires, les distributeurs, les journalistes, les éditeurs et les lecteurs…
    mince on a oublié quelqu’un ?

  2. alouette

    c’est surtout que les éditeurs ont changé de stratégie :
    Hier, les grosses ventes payaient la création.
    Aujourd’hui les grosses ventes payent les actionnaires.

    Mis à part les auteurs, le nouveau système profite à tout le monde. Plus de diversité dans la production, un plus grand vivier d’auteurs dans les quels dénicher les futurs vedettes, plus d’aller-retour des livres qui payent un distributeur tout puissant, un gros marché de l’occas pour les lecteurs. Presque pas d’érosion sur le chiffre d’affaires (pour l’instant du moins)
    Bref, que du bon pour les libraires, les distributeurs, les journalistes, les éditeurs et les lecteurs…
    mince on a oublié quelqu’un ?

  3. patrice

    Il n’y aurait pas ce genre de problème si les éditeurs accordaient aux auteurs leur vraie part, 25% DU PRIX DE VENTE comme droit d’auteur au lieu des honteux 8%.

  4. patrice

    Il n’y aurait pas ce genre de problème si les éditeurs accordaient aux auteurs leur vraie part, 25% DU PRIX DE VENTE comme droit d’auteur au lieu des honteux 8%.

  5. Gorgio Marodeur

    C’est la faute à l’Association, Cornélius, les requins marteaux, suivi par des ronds dans l’eau, la boite à bulle, les enfants rouges et tous ces éditeurs qui ont fait travailler les auteurs gratuitement. Le ver était dans le fruit, si les auteurs ont travaillé gratuit pour eux, ils peuvent travailler gratuit pour tous les autres. Il ne fallait pas travailler gratuit dès le début, ils se sont tiré une balle dans le pied. Les auteurs espéraient peut-être toucher des droits d’auteur par leurs ventes, mais un éditeur qui ne verse pas d’avance sur droit ne s’embête pas à vendre les albums, 500 exemplaires écoulés suffisent à ce qu’ils rentrent dans leurs frais, mais ce n’est pas rentables pour l’auteur, il a travaillé pour rien. Il faut exiger des vraies avances sur droits pour que l’éditeur se casse le cul à vendre les albums pour se rembourser, sinon il s’en fout.

  6. Gorgio Marodeur

    C’est la faute à l’Association, Cornélius, les requins marteaux, suivi par des ronds dans l’eau, la boite à bulle, les enfants rouges et tous ces éditeurs qui ont fait travailler les auteurs gratuitement. Le ver était dans le fruit, si les auteurs ont travaillé gratuit pour eux, ils peuvent travailler gratuit pour tous les autres. Il ne fallait pas travailler gratuit dès le début, ils se sont tiré une balle dans le pied. Les auteurs espéraient peut-être toucher des droits d’auteur par leurs ventes, mais un éditeur qui ne verse pas d’avance sur droit ne s’embête pas à vendre les albums, 500 exemplaires écoulés suffisent à ce qu’ils rentrent dans leurs frais, mais ce n’est pas rentables pour l’auteur, il a travaillé pour rien. Il faut exiger des vraies avances sur droits pour que l’éditeur se casse le cul à vendre les albums pour se rembourser, sinon il s’en fout.

  7. Francis Pincemoi

    Bon d’un autre coté, on a des exemples d’auteures qui ont commencé par le blog gratuit et qui s’en sortent bien en librairie (Bagieux, Mottin, etc). Donc il ne faut pas systématiser. Après tout, le public n’achète que ce qui lui plait (moi en premier!!). Et on ne peut reprocher à un éditeur de vouloir éviter de perdre de l’argent avec de jeunes auteurs durs à vendre! Je vais parfois en Belgique, où l’ont trouve plein d’albums Delcourt soldés à des prix dérisoires.
    Vouloir forcer l’éditeur à mieux vendre un album? Quelle idée saugrenue! Ce sont les libraires qui vendent les livres, les éditeurs peuvent en placer cinq mille, ca ne sert à rien s’il y a quatre mille retours deux mois aprés! Ca, c’est pour les représ trop enthousiaste, et le libraire qui constate la réalité des chiffres.

  8. Francis Pincemoi

    Bon d’un autre coté, on a des exemples d’auteures qui ont commencé par le blog gratuit et qui s’en sortent bien en librairie (Bagieux, Mottin, etc). Donc il ne faut pas systématiser. Après tout, le public n’achète que ce qui lui plait (moi en premier!!). Et on ne peut reprocher à un éditeur de vouloir éviter de perdre de l’argent avec de jeunes auteurs durs à vendre! Je vais parfois en Belgique, où l’ont trouve plein d’albums Delcourt soldés à des prix dérisoires.
    Vouloir forcer l’éditeur à mieux vendre un album? Quelle idée saugrenue! Ce sont les libraires qui vendent les livres, les éditeurs peuvent en placer cinq mille, ca ne sert à rien s’il y a quatre mille retours deux mois aprés! Ca, c’est pour les représ trop enthousiaste, et le libraire qui constate la réalité des chiffres.

  9. Grospatapouf

    N’importe quoi. S’il n’y avait pas eu tous ces petits éditeurs, Vehlman n’aurait jamais eu la possibilité de faire par exemple « Les derrniers jours d’un immortel » chez Futuropolis, parce qu’il n’y aurait pas eu d’éditeur « gros » et rémunérateur qui prenne le risque d’éditer cela s’il n’y avait pas eu tout le travail des altrnatifs depuis plus de 15 ans, et puis aussi parce que peut-être que Vehlman n’en aurait même pas eu l’idée s’il n’y avait eu des choses comme Lupus de Peeters chez Atrabile.

  10. Grospatapouf

    N’importe quoi. S’il n’y avait pas eu tous ces petits éditeurs, Vehlman n’aurait jamais eu la possibilité de faire par exemple « Les derrniers jours d’un immortel » chez Futuropolis, parce qu’il n’y aurait pas eu d’éditeur « gros » et rémunérateur qui prenne le risque d’éditer cela s’il n’y avait pas eu tout le travail des altrnatifs depuis plus de 15 ans, et puis aussi parce que peut-être que Vehlman n’en aurait même pas eu l’idée s’il n’y avait eu des choses comme Lupus de Peeters chez Atrabile.

  11. Guy

    Si on ajoute les Gerra, Pennac, Benaquista, les journalistes et les dessinateurs de presse qu’engagent Drugstore on se dit qu’ils prennent la place des vrais auteurs de BD qui n’ont pas leurs entrées dans les médias et la télé et signent effectivement l’extinction des auteurs de bd puisqu’ils ne peuvent plus vivre de leur travail.

  12. Guy

    Si on ajoute les Gerra, Pennac, Benaquista, les journalistes et les dessinateurs de presse qu’engagent Drugstore on se dit qu’ils prennent la place des vrais auteurs de BD qui n’ont pas leurs entrées dans les médias et la télé et signent effectivement l’extinction des auteurs de bd puisqu’ils ne peuvent plus vivre de leur travail.

  13. Bien d’accord avec Grospatapouf: les éditeurs indépendants ont ouvert, durant les années 90-2000, un champ de possibilités pour les créateurs. En faisant exister des projets et des livres qui n’auraient pas eu de chance ailleurs et qui, pour certains, se sont révélés des succès commerciaux.

  14. Bien d’accord avec Grospatapouf: les éditeurs indépendants ont ouvert, durant les années 90-2000, un champ de possibilités pour les créateurs. En faisant exister des projets et des livres qui n’auraient pas eu de chance ailleurs et qui, pour certains, se sont révélés des succès commerciaux.

  15. J.F

    Futuropolis n’est pas un petit éditeur, c’est les éditions Soleil.

    Avant les années 90 et les petits éditeurs qui ne versaient plus d’avance sur droits, tous les éditeurs en versaient, même ceux qui se lancaient comme Glénat, Delcourt ou même Soleil qui se faisait tirer dessus à boulets rouges parce que les auteurs avaient du mal à obtenir leur argent, mais au moins l’éditeur se sentait obligé de payer ses auteurs, ça semblait normal à l’époque de ne pas travailler gratuitement, juste en espérant 2 ans plus tard les droits des éventuelles ventes.

    A l’époque c’était un vrai métier, c’est-à-dire rémunéré, puis sont arrivés les « alternatifs » qui ont foutu ça par terre, et depuis même un éditeur historique comme Casterman donne des forfaits ridiculement petits pour des bouquins qui demandent du temps à faire (comme la collection KSTR) sous prétexte qu’ils mettent le pied à l’étrier à de jeunes auteurs, mais là on est exactement dans la même position que les stagiaires un peu partout qui occupent de vrais emplois sans être payé, en espérant une embauche qui ne viendra jamais.

    Il faudrait que le syndicat des auteurs oblige les éditeurs à payer une somme minimum par page (150 euros serait vraiment un minimum par page N&B), ça éloignerait tous les éditeurs margoulins qui publient n’importent quoi, il y aurait moins de mauvais albums qui de toutes façons ne quittent pas les cartons dans les librairies, et les auteurs pourraient vivre de leur travail sans être aux crochets de leur famille ou toucher le RMI (quand ils peuvent). Il faudrait rendre aux auteurs leur dignité, les éditeurs ont plein d’argent, il n’y a pas de raison qu’un auteur soit plus pauvre qu’un type qui travaille chez l’éditeur.

  16. J.F

    Futuropolis n’est pas un petit éditeur, c’est les éditions Soleil.

    Avant les années 90 et les petits éditeurs qui ne versaient plus d’avance sur droits, tous les éditeurs en versaient, même ceux qui se lancaient comme Glénat, Delcourt ou même Soleil qui se faisait tirer dessus à boulets rouges parce que les auteurs avaient du mal à obtenir leur argent, mais au moins l’éditeur se sentait obligé de payer ses auteurs, ça semblait normal à l’époque de ne pas travailler gratuitement, juste en espérant 2 ans plus tard les droits des éventuelles ventes.

    A l’époque c’était un vrai métier, c’est-à-dire rémunéré, puis sont arrivés les « alternatifs » qui ont foutu ça par terre, et depuis même un éditeur historique comme Casterman donne des forfaits ridiculement petits pour des bouquins qui demandent du temps à faire (comme la collection KSTR) sous prétexte qu’ils mettent le pied à l’étrier à de jeunes auteurs, mais là on est exactement dans la même position que les stagiaires un peu partout qui occupent de vrais emplois sans être payé, en espérant une embauche qui ne viendra jamais.

    Il faudrait que le syndicat des auteurs oblige les éditeurs à payer une somme minimum par page (150 euros serait vraiment un minimum par page N&B), ça éloignerait tous les éditeurs margoulins qui publient n’importent quoi, il y aurait moins de mauvais albums qui de toutes façons ne quittent pas les cartons dans les librairies, et les auteurs pourraient vivre de leur travail sans être aux crochets de leur famille ou toucher le RMI (quand ils peuvent). Il faudrait rendre aux auteurs leur dignité, les éditeurs ont plein d’argent, il n’y a pas de raison qu’un auteur soit plus pauvre qu’un type qui travaille chez l’éditeur.

  17. Grospatapouf

    Pour Futuropolis, vous m’avez mal lu, ou je me suis mal exprimé (mais Benjamin Roure m’a bien compris, lui) : je veux dire que s’il n’y avait pas eu le travail de tous ces petits éditeurs,Vehlmann n’aurait jamais eu la possibilité de publier chez un « gros » comme Futuropolis son « Les derniers jours d’un immortel » parce que…etc…
    Sinon, au lieu de chercher des coupables chez les petits et les alternatifs, vous feriez mieux de tirer les conclusions de ce que vous affirmez et qui est l’évidence criante dans ce que vous dites : vous feriez mieux d’accuser plus directement Casterman qui ne paye pas bien ses auteurs, alors qu’il en a les moyens. La stratégie de kstr, c’est bien de singer grossièrement les indés en en tirant un bénéfice d’image, et d’après ce que vous dites, en rémunérant mal ses jeunes auteurs. Double bénéfice, vrai scandale.

  18. Grospatapouf

    Pour Futuropolis, vous m’avez mal lu, ou je me suis mal exprimé (mais Benjamin Roure m’a bien compris, lui) : je veux dire que s’il n’y avait pas eu le travail de tous ces petits éditeurs,Vehlmann n’aurait jamais eu la possibilité de publier chez un « gros » comme Futuropolis son « Les derniers jours d’un immortel » parce que…etc…
    Sinon, au lieu de chercher des coupables chez les petits et les alternatifs, vous feriez mieux de tirer les conclusions de ce que vous affirmez et qui est l’évidence criante dans ce que vous dites : vous feriez mieux d’accuser plus directement Casterman qui ne paye pas bien ses auteurs, alors qu’il en a les moyens. La stratégie de kstr, c’est bien de singer grossièrement les indés en en tirant un bénéfice d’image, et d’après ce que vous dites, en rémunérant mal ses jeunes auteurs. Double bénéfice, vrai scandale.

  19. pascal

    Le problème est peut être la systématisation du luxueux et très onéreux album cartonné qui n’est plus vraiment en accord avec le porte monnaie des lecteurs acheteurs potentiels(moins de ventes moins de gains).
    Il faudrait vraiment sortir de ce carcan et trouver d’autres voies.Il faudrait oublier le collectionneur et se remettre à penser au lecteur.
    L’auteur est devenu le parent pauvre (le cocu?)d’un embourgeoisement général de la BD.
    Un embourgeoisement qui a amené toutes les dérives que l’on sait…

  20. pascal

    Le problème est peut être la systématisation du luxueux et très onéreux album cartonné qui n’est plus vraiment en accord avec le porte monnaie des lecteurs acheteurs potentiels(moins de ventes moins de gains).
    Il faudrait vraiment sortir de ce carcan et trouver d’autres voies.Il faudrait oublier le collectionneur et se remettre à penser au lecteur.
    L’auteur est devenu le parent pauvre (le cocu?)d’un embourgeoisement général de la BD.
    Un embourgeoisement qui a amené toutes les dérives que l’on sait…

  21. peter07

    qu’ils réalisent donc de meilleurs albums et qu’ils arrêtent la surproduction (voir Corbeyran, Morvan …)

    sinon rien à voir avec le sujet mais scoop, voici les premières images de Tintin de Spielberg, ici –>: http://www.empireonline.com/reveal/

    faut être plus réactif à BoDoï

  22. peter07

    qu’ils réalisent donc de meilleurs albums et qu’ils arrêtent la surproduction (voir Corbeyran, Morvan …)

    sinon rien à voir avec le sujet mais scoop, voici les premières images de Tintin de Spielberg, ici –>: http://www.empireonline.com/reveal/

    faut être plus réactif à BoDoï

  23. jfchanson

    Ca sent le roussi !
    Andreas vient d’annoncer que Lombard arrêtait sa série Capricorne au 15 ° album sur 18.
    Un gars, génie de la BD qui mérite le grand prix d’Angoulème, traité ainsi, c’est preuve que la BD va mal !!!

  24. jfchanson

    Ca sent le roussi !
    Andreas vient d’annoncer que Lombard arrêtait sa série Capricorne au 15 ° album sur 18.
    Un gars, génie de la BD qui mérite le grand prix d’Angoulème, traité ainsi, c’est preuve que la BD va mal !!!

  25. Pat

    N’importe quoi, Andréas n’a jamais su dessiner et ses histoires c’est n’importe quoi, ça fait 15 ans que le Lombard aurait dû arrêter ces séries nulles qui ne se vendent pas.
    Un génie de la BD ? N’importe quoi! Le grand prix d’Angoulème? Et puis quoi encore, pourquoi pas à Mittéi aussi!

  26. Pat

    N’importe quoi, Andréas n’a jamais su dessiner et ses histoires c’est n’importe quoi, ça fait 15 ans que le Lombard aurait dû arrêter ces séries nulles qui ne se vendent pas.
    Un génie de la BD ? N’importe quoi! Le grand prix d’Angoulème? Et puis quoi encore, pourquoi pas à Mittéi aussi!

  27. jfchanson

    Pat,

    Avant, ça arrivait parfois aux jeunes auteurs et ça me faisait gerber, à la fois pour l’auteur et pour les lecteurs qui avaient achetés les deux ou trois premiers albums de la série.
    Là, double dose, ça s’arrête au 15° album sur 18 prévus (Lombard appartient à Dargaud qui est très loin de la banqueroute financière … ) et c’est un auteur plus que confirmé avec plus de 50 albums à son actif.
    Quand à la valeur d’Andreas, je peux te dire qu’il fait l’unanimité chez les pros, donc ton avis … Je me souviens des quelques commentaires négatifs lus à l’annonce de sa signature pour un Donjon des pourtant très branchés Sfar et Trondheim. Tu devais en faire partie !
    C’est quoi tes séries favorites, que je vois à quoi correspondent Marc Levy ou Amélie Nothomb en BD ?

  28. jfchanson

    Pat,

    Avant, ça arrivait parfois aux jeunes auteurs et ça me faisait gerber, à la fois pour l’auteur et pour les lecteurs qui avaient achetés les deux ou trois premiers albums de la série.
    Là, double dose, ça s’arrête au 15° album sur 18 prévus (Lombard appartient à Dargaud qui est très loin de la banqueroute financière … ) et c’est un auteur plus que confirmé avec plus de 50 albums à son actif.
    Quand à la valeur d’Andreas, je peux te dire qu’il fait l’unanimité chez les pros, donc ton avis … Je me souviens des quelques commentaires négatifs lus à l’annonce de sa signature pour un Donjon des pourtant très branchés Sfar et Trondheim. Tu devais en faire partie !
    C’est quoi tes séries favorites, que je vois à quoi correspondent Marc Levy ou Amélie Nothomb en BD ?

  29. Hé ho, on se calme un peu, merci. J’ai jusqu’ici validé tous les commentaires parce qu’ils étaient à peu près respectueux du travail de chacun. Mais là, ça commence à dépasser les bornes, et en plus, c’est le début des invectives personnelles. Donc, merci de laisser celles-ci au placard. Sinon, ce sera la fermeture pure et simple des commentaire sous cet article. Voilà.

  30. Hé ho, on se calme un peu, merci. J’ai jusqu’ici validé tous les commentaires parce qu’ils étaient à peu près respectueux du travail de chacun. Mais là, ça commence à dépasser les bornes, et en plus, c’est le début des invectives personnelles. Donc, merci de laisser celles-ci au placard. Sinon, ce sera la fermeture pure et simple des commentaire sous cet article. Voilà.

  31. dillinger

    Je ne sais pas qui vous êtes jfchanson, mais vous ne devez pas connaitre beaucoup d’auteurs, car je suis auteur, et bien que certains de mes collègues apprécient les albums d’Andréas (plus leur concept que le scénario ou le dessin d’ailleurs) beaucoup d’autres (dont moi) le trouvent très mauvais dessinateur et illisible, englué qu’il est dans ses machins ésotériques faits de charades et de rébus. Dommage pour lui que sa série soit stoppée, mais le sort des séries qui ne se vendent pas.

  32. dillinger

    Je ne sais pas qui vous êtes jfchanson, mais vous ne devez pas connaitre beaucoup d’auteurs, car je suis auteur, et bien que certains de mes collègues apprécient les albums d’Andréas (plus leur concept que le scénario ou le dessin d’ailleurs) beaucoup d’autres (dont moi) le trouvent très mauvais dessinateur et illisible, englué qu’il est dans ses machins ésotériques faits de charades et de rébus. Dommage pour lui que sa série soit stoppée, mais le sort des séries qui ne se vendent pas.

  33. jfchanson

    On peut effectivement plus ou moins apprécié le dessin ou les scénarios d’Andreas mais personne dans la profession ne nie une recherche constante dans la narration dont profite le monde de la BD en général.
    Si tu es auteur comme moi, un gars qui se réjouit de ce genre de mésaventure comme Pat, devrait t’agacer prodigieusement. Il y a certaines BD que je n’aime pas mais dont je reconnais l’intérêt et je me battrais pour qu’elles existent et soient respecter.
    Si on ne moufte pas, voire pour Pat on applaudit, il va bientôt avoir plein d’autres auteurs qui vont y avoir droit, et pas des plus mineurs.
    J’espère que cela va tourner pour Andreas comme pour Bourgeon avec la reprise des passagers du vent par 12bis.

  34. jfchanson

    On peut effectivement plus ou moins apprécié le dessin ou les scénarios d’Andreas mais personne dans la profession ne nie une recherche constante dans la narration dont profite le monde de la BD en général.
    Si tu es auteur comme moi, un gars qui se réjouit de ce genre de mésaventure comme Pat, devrait t’agacer prodigieusement. Il y a certaines BD que je n’aime pas mais dont je reconnais l’intérêt et je me battrais pour qu’elles existent et soient respecter.
    Si on ne moufte pas, voire pour Pat on applaudit, il va bientôt avoir plein d’autres auteurs qui vont y avoir droit, et pas des plus mineurs.
    J’espère que cela va tourner pour Andreas comme pour Bourgeon avec la reprise des passagers du vent par 12bis.

  35. Faut arrêter les conneries, Andreas c’est nul, l’éditeur continuait avec lui parce qu’il est sympathique, mais ya un moment où l’actionnaire dit stop puisque ça se vend pas en plus d’être nul (d’autres trucs nuls se vendent aux). C’est logique d’arrêter les frais, un éditeur n’est pas un philanthrope, Andreas a largement eu sa chance (et franchement, la  » recherche constante dans la narration  » d’aNdreas, tu as dû confondre avec M A Mathieu).

  36. Faut arrêter les conneries, Andreas c’est nul, l’éditeur continuait avec lui parce qu’il est sympathique, mais ya un moment où l’actionnaire dit stop puisque ça se vend pas en plus d’être nul (d’autres trucs nuls se vendent aux). C’est logique d’arrêter les frais, un éditeur n’est pas un philanthrope, Andreas a largement eu sa chance (et franchement, la  » recherche constante dans la narration  » d’aNdreas, tu as dû confondre avec M A Mathieu).

  37. Francis Pincemoi

    Une grande différence entre Bourgeon et Andréas, si vous me permettez Monsieur Jfsanson (et dalila?); le premier est habitué aux bestsellers, alors que le second s’il jouit (ahh, c’est agréable!!) de l’estime de quelques milliers de collectioneurs et d’une partie de ses collègues ne pulverise guère le box-office. Pour mémoire, Bourgeon s’est permis de claquer la porte de Glénans, avant de faire de même chez Castorman. Andréas réalise des BD exigeantes pour le lecteur, intelligentes et belles,certes, mais peu faciles d’accès. Tout ce que j’espère, c’est que Le Lombard lui laissera le droit de vendre sa série ailleurs. Je la verrai bien par exemple chez Glénat, Delcourt ou Soleil (sans oublier Bambou!) où elle rehausserait la qualité générale des productions récentes.

  38. Francis Pincemoi

    Une grande différence entre Bourgeon et Andréas, si vous me permettez Monsieur Jfsanson (et dalila?); le premier est habitué aux bestsellers, alors que le second s’il jouit (ahh, c’est agréable!!) de l’estime de quelques milliers de collectioneurs et d’une partie de ses collègues ne pulverise guère le box-office. Pour mémoire, Bourgeon s’est permis de claquer la porte de Glénans, avant de faire de même chez Castorman. Andréas réalise des BD exigeantes pour le lecteur, intelligentes et belles,certes, mais peu faciles d’accès. Tout ce que j’espère, c’est que Le Lombard lui laissera le droit de vendre sa série ailleurs. Je la verrai bien par exemple chez Glénat, Delcourt ou Soleil (sans oublier Bambou!) où elle rehausserait la qualité générale des productions récentes.

  39. Francis Pincemoi

    Je precise que mon commentaire de 16h32 est justifié: on a déjà vu Glénat accueillir le Khena et le Scrameustache de Gos, et l’Epervier de Pellerin est passé de Dupuis à Soleil, sans baisse notable de qualité. Donc ce qui n’est pas rentable pour une grosse boite comme Dupuis (ou le Lombard) peut l’être pour d’autres! CQFD!!

  40. Francis Pincemoi

    Je precise que mon commentaire de 16h32 est justifié: on a déjà vu Glénat accueillir le Khena et le Scrameustache de Gos, et l’Epervier de Pellerin est passé de Dupuis à Soleil, sans baisse notable de qualité. Donc ce qui n’est pas rentable pour une grosse boite comme Dupuis (ou le Lombard) peut l’être pour d’autres! CQFD!!

  41. pascal

    Andréas est un auteur majeur du franco belge.Sa narration et surtout sa mise en page sont de tout premier plan.Une mise en page d’une sophistication d’une inventivité extrêmes, et à la lisibilité, la fluidité limpide.
    Rien que pour ça il mérite une place parmi les meilleurs de la BD d’ici.En tant qu’auteur,il vaut largement certains grands prix de la ville d’Angoulême.
    Son dessin très personnel et son abus des sujets ésotériques le coupent hélas de toute une frange du public.Et il devait bien se douter dans la conjoncture et l’état du marché actuel,une série au long cours ne serait plus viable sans des ventes conséquentes.
    Il y a la mode la dictature des séries courtes et des one shot qui ont dû aussi avoir une incidence.

  42. pascal

    Andréas est un auteur majeur du franco belge.Sa narration et surtout sa mise en page sont de tout premier plan.Une mise en page d’une sophistication d’une inventivité extrêmes, et à la lisibilité, la fluidité limpide.
    Rien que pour ça il mérite une place parmi les meilleurs de la BD d’ici.En tant qu’auteur,il vaut largement certains grands prix de la ville d’Angoulême.
    Son dessin très personnel et son abus des sujets ésotériques le coupent hélas de toute une frange du public.Et il devait bien se douter dans la conjoncture et l’état du marché actuel,une série au long cours ne serait plus viable sans des ventes conséquentes.
    Il y a la mode la dictature des séries courtes et des one shot qui ont dû aussi avoir une incidence.

  43. Le Lombard arrête Capricorne … Et bien j’arrête Le Lombard.

    En ce qui me concerne ça ne va pas être difficile, il s’agissait de la dernière série digne d’intérêt d’un éditeur qui a une vision bien trop étroite de la bande dessinée. Ok, d’autres dirons que ce sont eux les portes-étendards d’une école Franco-Belge moribonde faute d’avoir trouver les dignes successeurs des génies qui l’ont créées.

    En tout cas, planter un auteur au dernier 5ème d’une série aussi riche, c’est aussi trahir son lectorat.

    Ironie du sort, le volume 15 annonce déjà le 16ème et apparemment Andreas pourra conserver ses droits sur la série et il compte bien terminer cette histoire.

    Bon, si j’ai bien compris, il devrait y avoir en tout 21 albums. Un dernier cycle et un album épilogue qui remettra tout en question.- Il n’exclut pas pour autant de ne pas occasionnellement ajouter un album ayant une histoire contenue, mais il faut qu’il trouve un nouvel éditeur.

  44. Le Lombard arrête Capricorne … Et bien j’arrête Le Lombard.

    En ce qui me concerne ça ne va pas être difficile, il s’agissait de la dernière série digne d’intérêt d’un éditeur qui a une vision bien trop étroite de la bande dessinée. Ok, d’autres dirons que ce sont eux les portes-étendards d’une école Franco-Belge moribonde faute d’avoir trouver les dignes successeurs des génies qui l’ont créées.

    En tout cas, planter un auteur au dernier 5ème d’une série aussi riche, c’est aussi trahir son lectorat.

    Ironie du sort, le volume 15 annonce déjà le 16ème et apparemment Andreas pourra conserver ses droits sur la série et il compte bien terminer cette histoire.

    Bon, si j’ai bien compris, il devrait y avoir en tout 21 albums. Un dernier cycle et un album épilogue qui remettra tout en question.- Il n’exclut pas pour autant de ne pas occasionnellement ajouter un album ayant une histoire contenue, mais il faut qu’il trouve un nouvel éditeur.

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