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Vin, gloire & bonté

22 juin 2015 |
SERIE
Vin, gloire & bonté
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
19.50 €
DATE DE SORTIE
03/06/2015
EAN
2723498581
Achat :

vin_1Annabelle de La Poisse est journaliste, mais surtout héritière, fille d’un magnat de la presse. C’est aussi une mère de famille divorcée et débordée, qui se shoote aux antidépresseurs et peine à maîtriser ses agaçants ados. Cette Parisienne chic se retrouve un peu bousculée quand son géniteur l’oblige à partir faire un long reportage pour une de ses revues, sur le milieu viticole bordelais. La voilà qui se retrouve dans un univers dont elle ignore tout, obligée de déguster des grands crus quand ses papilles préfèrent les cocktails sucrés, et de faire la conversation à des notables vieille France qu’elle vient rapidement à mépriser…

De Vin, gloire & bonté, mis en images par Giuseppe Liotti, on n’attendait pas une somme oenologique définitive, ni même une formidable balade didactique, du type des Ignorants (d’Etienne Davodeau). Mais tout de même pas cette lourde comédie sans intérêt, plate, répétitive et vulgaire. Les personnages imaginés par Isabelle Bunisset (docteur ès lettres, critique littéraire à Sud-Ouest et chroniqueuse viticole au Figaro Magazine) sont outrancièrement caricaturaux : rapidement tête à claques, son héroïne est une pimbêche qui ne boit « des mojitos et des vodkas violette », fait des réflexions salaces à tout bout de champ (« Il est vulgaire pour une femme de rejeter… D’ordinaire je préfère avaler par petites gorgées », lance-t-elle à son compagnon de dégustation, évidemment émoustillé), et semble n’avoir aucune notion de journalisme. Aucun personnage n’est bâti de façon plus crédible, tous sont grossièrement brossés de façon à faire avancer au plus vite une intrigue simpliste — Annabelle s’ennuie, ne comprend rien, cherche à mettre un beau gosse argenté dans son lit. « Il y a les écrivains qui savent très bien saisir la complexité des comportements et il y a les autres. Isabelle Bunisset fait partie de la première catégorie », note dans la préface Bernard Magrez, propriétaire de grands crus classés. Dont on se demande ce qu’il a bien pu ingérer, pour planer aussi haut.

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