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L’Art du crime #1

20 avril 2016 |
SERIE
L'Art du crime
ALBUM
Planches de sang - 1
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
13.90 €
DATE DE SORTIE
06/04/2016
EAN
2723495604
Achat :

crime_1Après les séries des « Sept » chez Delcourt (Sept nains, Sept psychopathesSept frères…), voilà celle des « Neuf » chez Glénat. L’Art du crime ambitionne de dérouler, au fil de… neuf albums, « neuf arts, neuf crimes, une vie ». Baptisé Planches de sang, le premier tome est un polar se déroulant dans les années 1970. Soit Rudi, un gamin délinquant obsédé par une bande dessinée inachevée, qui va devenir un jeune homme inquiétant ; soit Nora, une saisonnière soudainement appelée à New York par un milliardaire bientôt assassiné ; soit l’inspecteur Stoner, policier malin qui va enquêter sur le meurtre du magnat sus-cité…

Ces personnages se croisent au fil d’une intrigue emmêlée, compliquée. La première moitié de l’album est obscure, survole les événements, ne laisse pas le temps de bien comprendre qui sont les protagonistes, leurs motivations, leurs liens. Pour créer un suspense, qui reste très artificiel ? Dommage, car la ligne directrice de ce polar n’est pas inintéressante. Malgré un dessin réaliste très honnête d’Olivier Berlion — qui use de cadrages cinématographiques plutôt dynamiques —, le scénario (signé d’Olivier Berlion et Marc Omeyer) ne prend réellement corps que tardivement. Trop tard pour que le lecteur soit vraiment accroché. A suivre, en mai, un deuxième épisode, Le Paradis de la terreur, par les mêmes scénaristes et Eric Stalner au dessin.

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Commentaires

  1. J’ai récemment lu cet album et… WAOUH !! La claque !

    Le dessin d’abord : je suis fan du travail d’Oliver Berlion depuis de longues années, qui continue de progresser d’album en album pour mon plus grand plaisir. Il livre dans cet album quelques unes de ses plus belles planches et cases, avec une maîtrise des noirs qui, à elle seule donne le ton du récit. C’est son complice de longue date, l’excellent Christian Favrelle, qui signe une nouvelle fois les couleurs, et le moins que l’on puisse dire est que ces deux là sont d’une complémentarité redoutable !

    Le scénario, co-signé par Marc Omeyer, est renversant. Pour planter le décors de la série, il faut savoir que les 9 tomes qui la constitueront seront tous dédiés à un art (BD pour le t1, peinture pour le 2, puis architecture, sculpture, cinéma…) Chaque tome est indépendant et est dessiné par un dessinateur différent, sauf le neuvième et dernier qui sera aussi enluminé par Olivier Berlion. Même si il semble qu’une sorte de lien doive apparaître et court de route et apporter une certaine cohérence à l’ensemble.
    Olivier Berlion et Marc Omeyer signent avec ce premier tome un scénario fort, un polar puissant et humain. La lecture est captivante du début à la fin, c’est maîtrisé, d’une grande lisibilité. La motivation du tueur est, je trouve, archie originale, en tous cas je n’avais jamais vu cette idée de départ auparavant. Je ne vais évidemment rien dévoiler de l’intrigue, mais rien que le final, la façon dont l’enquête est bouclée sur les dernières pages, m’a laissé sans voix. J’aurais presque pleuré avec le tueur. Et, en tant que grand amateur de BD moi-même, d’une certaine façon je comprend sa quête.

    Vivement le tome 2 qui paraît aussi ce mois-ci, et les prochains. S’ils sont tous du même niveau, cette série va vite devenir incontournable !

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