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Les pirates à l’abordage du musée de la BD à Angoulême

22 juin 2011 |

Après s’être penché sur les parodies en bande dessinée, le musée de la BD d’Angoulême consacre une exposition aux pirates.

pirates_afficheIl s’agit ici d’un hommage vibrant à la piraterie classique: celle des XVIIe et XVIIIe siècles, qui s’épanouit principalement dans les mers caribéennes. « On sait peu de choses factuelles sur les pirates, les sources historiques étant rares, précise Jean-Pierre Mercier, commissaire de l’exposition. Le sujet continue toutefois de fasciner et a inspiré la littérature, aussi bien que le cinéma et la bande dessinée. »

L’exposition propose une lecture à la fois chronologique et thématique de ces oeuvres se penchant sur le sort des flibustiers. Un premier espace montre les travaux de jeunesse de Will Eisner (qui signe son récit Hawks of the seas, en 1938, sous le pseudonyme de Willis Rensie), des planches de Barbe-Rouge de Victor Habinon et Jean-Michel Charlier, de Capitaine fantôme de Marijac et Raymond Cazanave, de l’inévitable Tintin et le secret de la Licorne d’Hergé, de Jérémie de Paul Gillon, du Diable des sept mers d’Hermann et Yves H, de De cape et de crocs de Jean-Luc Masbou et Alain Ayroles, ou encore des parodies: les pirates d’Astérix ou d’Oumpah-pah par Albert Uderzo et René Goscinny.

Place ensuite à un esprit plus enfantin, matérialisé par une fausse île déserte agrémentée d’un squelette de pirate, avec des extraits des mangas Albator de Leiji Katsumoto et One piece d’Eichiro Oda, de l’attachant Pepito de Luciano Bottaro, des Aventures du Vieux Nick de Marcel Remacle ou encore un épisode complet, accroché à hauteur de bambin, de Sardine de l’espace de Mathieu Sapin et Emmanuel Guibert.

pirates_1On s’attarde ensuite sur les réinterprétations récentes de la piraterie par des auteurs: trônent des planches originales ou extraits agrandis de la très maligne Ile aux 100 000 morts de Jason et Fabien Velhmann, de la non moins virtuose Ile au poulailler de Laureline Mattiussi, d’Isaac le pirate de Christophe Blain, du Capitaine écarlate de David B. et Emmanuel Guibert, ou d’Ile Bourbon 1730 de Lewis Trondheim et Appollo.

La balade se termine par un retour aux classiques, par le biais de variations littéraires, cinématographiques et dessinées autour de L’Ile au trésor de Stevenson – Long John Silver de Matthieu Lauffray et Xavier Dorison, les illustrations de Georges Beuville, la franchise Pirates des Caraïbes

Résolument familiale, cette exposition se révèle plus légère que ses prédécesseurs. Ses 80 originaux sont installés – par l’agence nantaise TMC – selon un schéma ludique. Les planches de bandes dessinées sont parsemées d’objets de piraterie recréés d’après des pièces originales: épées, pistolets, cordages, tonneaux, barils de poudre, et même une tortue géante. Certains spécialistes, familiers de tous les ouvrages cités ci-dessous, pourront la trouver un brin courte et anecdotique, mais son objectif de toucher un plus large public, familier ou non du neuvième art, pourrait bien être atteint.

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Exposition L’Ile aux pirates
Du 25 juin au 2 octobre 2011.
A la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image,
121, rue de Bordeaux, 16 023 Angoulême. Tél.: 05 45 38 65 65.
Mardi à vendredi 10h-18h, samdi et dimanche 14h-18h. Tarif: de 4 à 6,50€.

Photos © BoDoï.

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