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Mourir sur Seine #1

7 décembre 2018 |
SERIE
Mourir sur Seine
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
15.90 €
DATE DE SORTIE
05/10/2018
EAN
B07D33GR6G
Achat :

En 2008, c’est l’Armada à Rouen, la plus grande fête de la ville qui accueille les plus grands voiliers tous les cinq ans en moyenne. Lorsque le Cuauhtémoc surgit du méandre de Quillebeuf, c’est la stupeur : l’un des marins mexicains a fait le saut de l’ange depuis un mât ! Il ressort heureusement de l’eau quelques minutes plus tard, sain et sauf. Mais au petit matin, après une nuit arrosée, ce marin est retrouvé assassiné sur les quais de Rouen. Sur son dos, de mystérieux tatouages, dont l’un a été effacé au fer rouge…

2531_P10Michel Bussi, géographe rouennais devenu écrivain à succès, est aujourd’hui l’un des plus gros vendeurs français de polars. Naturellement, c’est l’éditeur local Petit à Petit qui a voulu adapter l’un de ses romans en bande dessinée, Mourir sur Seine. Et, pour le coup, c’est un essai manqué. Le dessin, d’abord, signé Salvo, risque de rebuter pas mal de lecteurs. Couleurs criardes, trait raide, postures maladroites, manque de mouvement, des personnages qu’on reconnaît mal d’une planche à l’autre (l’attaché de presse notamment), le résultat, scolaire, est décevant. Côté scénario ensuite, la narration imaginée par Gaët’s (RIP), à partir du texte de Michel Bussi, est là aussi bien classique, notamment dans son découpage. L’histoire, elle, n’emballe guère : un meurtre est commis, les pistes se multiplient, les faux-semblants aussi. La galerie de personnages obéit à trop de clichés et l’intrigue avance sur un suspense pataud. Là où le roman prend le temps, la BD semble dans l’urgence en dépit des deux tomes prévus, et les scènes s’enchaînent trop facilement. La seule originalité vient des encarts documentaires (sur la piraterie, les musées, les personnages) placés en fin de chapitre et mis en regard des extraits de texte du roman de Michel Bussi, reproduits, eux, en début de chapitre. Malgré l’intention pédagogique et narrative – contextualiser le récit et étoffer le mystère en rattachant l’intrigue à l’Histoire – le résultat demeure assez lourd et, visuellement, pas attirant. Puisse le second tome corriger les défauts.

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