Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 12, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

3 Comments

Corto Maltese – Océan noir

1 septembre 2021 |
SERIE
Corto Maltese
ALBUM
Océan noir
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
22 €
DATE DE SORTIE
01/09/2021
EAN
2203224738
Achat :

Corto Maltese, version 2001, est un pirate au grand coeur, un navigateur doué et fiable, qui prête la main à divers trafics, mais sans jamais verser une goutte de sang. Il se retrouve malgré lui au coeur d’une conspiration, mêlant caïds japonais, narco-trafiquants, espions de tous pays et chasse au trésor inca. Entre le Japon et le Pérou, alors que les États-Unis sont attaqués sur leur sol par Al-Qaïda, le ténébreux marin flirte avec la mort, la gloire et une jolie journaliste…

corto-maltese-ocean-noir_image1Le pari était osé : reprendre Corto Maltese et lui faire vivre une aventure hors de son espace-temps habituel. Et la sortie de l’album savamment orchestrée : Casterman n’a dévoilé que très tard l’existence de ce projet et ses auteurs, ne distillant que peu (et tardivement) d’images ou de matériel. Le tout pour souligner un double événement pour la maison : une nouveauté d’un de ses personnages phares, sous le pinceau numérique du dessinateur star de la nouvelle génération. Voilà pour le cadre éditorial, quelque peu boursoufflé et inutile alors que la série Corto Maltese a déjà été reprise par le Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero

Mais qu’en est-il du contenu, sous une couverture franchement pas sexy ? Bastien Vivès et le scénariste Martin Quenehen (auteurs ensemble de Quatorze juillet) s’en sortent plutôt bien, en produisant une plaisante aventure autour du monde, sans aucune vraisemblance, où Corto prend toutes sortes de bateaux, mais aussi l’avion, la limousine, le train et même le cheval, à la poursuite d’une tête en or issue du trésor des Incas. Les deux auteurs délaissent les envolées littéraires ou les planches contemplatives propices à la philosophie ou à la poésie, pour des séquences d’action efficaces (à défaut d’être mémorables) et des moments d’intimité agréables (à défaut d’être envoûtants). Comme chez Pratt, leur Corto semble insaisissable, mais plus comme un baroudeur au grand coeur qu’une figure magnétique capable d’embrasser le monde et ses tourments. Au dessin aussi, ça flotte un peu, avec un visage du héros assez mouvant, entre playboy surfeur et marin fatigué.

Océan noir risque donc de décevoir les plus grands fans de Corto – mais ça, c’était prévisible, quoi qu’il en soit du contenu – mais pourrait séduire les lecteurs non aficionados en quête d’un bon thriller d’aventure. Mais le prix élevé pour une BD brochée en noir et blanc ne semble pas valider la stratégie de faire monter les plus jeunes sur le bateau de Corto…

corto-maltese-ocean-noir_image2

Commentaires

  1. Benoit

    Oui pas mal il manque le petit truc et le dessin de vives n’est pas au sommet
    Mais bon ça se laisse lire par contre 35 balles c’est abusé.

  2. Hug

    22€ pour l’édition standard avec la couverture bien dégueu ! Pour 13€ de plus, on a des pages plus grande et une couverture sympa. Bon quand on voit la qualité de l’édition standard, c’est clair qu’on est pas loin de la vente forcée…

  3. panolaunut

    Le dessin des visuels est laid… Je n’achèterai pas cet album. Je ne suis déjà pas très fan des ènièmes reprises de BDs anciennes mais là, le personnage est juste un prétexte pour faire autre chose (quel intéret dans ce cas?) et le dessin ressemble au résultat d’une tablette donnée à un enfant. C’est quand meme toujours bien mieux quand des auteurs talentueux essaient d’inventer un peu par eux-memes.

Publiez un commentaire