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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | October 16, 2024















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DCeased #2

14 janvier 2022 |
SERIE
DCeased
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
20 €
DATE DE SORTIE
11/11/2021
EAN
B096TL7L58
Achat :

dceased2_imageÀ l’origine, ç’aurait pu n’être qu’un produit de plus. Une série pondue par le département marketing de DC pour se plier à la mode Walking Dead, à la remorque de Marvel Zombies paru 15 ans plus tôt. Et c’est vrai que son intrigue de pure série B à base de virus (l’’anti-vie’) transformant tout le monde en mort-vivant agressif, ramené sur Terre à son corps défendant par Cyborg, ne jouait pas vraiment en faveur de DCeased. Confié au plutôt dégourdi Tom Taylor, le premier volume s’en sortait pourtant étonnamment bien, en soumettant le panthéon DC à de vrais enjeux, par des choix intéressants (jouer vraiment le jeu de l’apocalypse zombies en en acceptant les règles) et des décisions radicales nécessaires (ne pas se défiler au moment de sacrifier des figures majeures de l’éditeur).

Deux autres récits ont depuis enrichi cet univers (Unkillables et Hope at World’s end disponibles en français), mais il était sans doute temps d’apporter une conclusion à son intrigue principale. C’est chose faite avec cette nouvelle mini-série, parue en VO sous le titre de Dead Planet et rebaptisée chez nous pour plus de simplicité DCeased 2. Taylor y retrouve le dessinateur Trevor Hairsine, décidément très à l’aise avec ce type de méga-event. Le Britannique ne ménage pas ses efforts pour revisiter en mode super-héros et super-cadavre toujours plus de personnages de l’éditeur à mesure des transformations. Pas grand-monde qui ne soit convoqué dans ces nouveaux épisodes, qui mettent l’accent sur la jeune génération – la Justice League ayant été décimée, les costumes de Batman, Superman ou Wonder Woman ont échu à leurs successeurs.

Mais Hairsine et Taylor puisent également dans le Dark Universe DC puisque John Constantine fera jouer ses connexions occultes pour tenter de sauver le monde en jurant bien, entre deux one-liners désabusés, qu’il n’en est ni digne ni capable. Une personnalité moins lisse que ses camarades de jeu un peu pied-tendre (même le piquant Damian Wayne trouve le temps de se la jouer joli cœur) qu’on a toujours plaisir à retrouver et qui fait passer quelles largesses scénaristiques. C’est clairement la surenchère au niveau des menaces qui pèsent sur tout ce petit monde, au point que Taylor en oublie parfois les zombies. Le blockbuster reste néanmoins distrayant, rythmé, spectaculaire et brutal comme il se doit.

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