Dans le royaume de Nym s’élève un arbre immense, survivance de cultes anciens et d’une magie en perte de vitesse. Mais aussi symbole d’un équilibre entre les habitants et la nature. Pour mieux asseoir sa domination et balayer le potentiel d’une rébellion, le couple royal a décidé de le faire abattre. Mais leur fils, l’audacieux et doux prince Noor, va tenter de les en empêcher, au péril de sa vie.

Spin-off de la série Weëna concocté par les mêmes auteurs, La Légende de Noor peut se lire indépendamment sans aucun souci. Mais sans aucune surprise non plus. Car le récit imaginé par Éric Corbeyran est on ne peut plus classique et prévisible, et même la figure puissante et intrigante de l’arbre magique ne parvient pas à susciter véritablement l’intérêt. C’est bien fait et rythmé, mais c’est aussi très fade et fort convenu. Demeurent les aquarelles agréable d’Alice Picard, ses mille détails et ses belles ambiances colorées, mais qui tournent le plus souvent à l’exercice de style qu’à la recherche d’une narration originale. À réserver donc aux inconditionnels purs et durs de Weëna, et encore…