Les Captainz



Les apparitions de monstres sont de plus en plus nombreuses sur Terre, au grand désarroi de ses habitants. Heureusement, il y a Captain Mystérieux, mais ses pouvoirs semblent limités face à la menace. Bon, il y a aussi Captain Dollar, très efficace, mais il facture ses interventions de façon assez salée. Pour résoudre la crise, un chien d’une autre dimension affublée d’un exosquelette robotisé va monter une équipe de héros… et de bras cassés.
Détournement amusant d’aventures de super-héros, ce volume – qui en appelle d’autres malgré son absence de numérotation, – trouve vite son équilibre entre la parodie potache et le feuilleton presque familial. Les réparties sont efficaces et les dialogues bien plus corsés que dans les BD réservées aux enfants, dont Les Captainz adopte pourtant l’apparence. Les personnages avec leurs super-pouvoirs qui sont aussi leur plus gros défauts (une fille qui déprime ceux qui l’approchent, un séducteur qui se transforme en géant façon Hulk quand on l’embrasse…) sont attachants, et on aimerait les retrouver dans une autre aventure, car on ne fait qu’entrevoir ici leur potentiel – comique principalement. La verve d’Olivier Texier (plus habitué à l’humour trash et adulte – voir ici et là par exemple) et le trait souple et agréable de Yoann (dessinateur de la série principale de Spirou) ont donc permis à cette comédie héroïque de trouver un entre-deux tous publics intéressant, plutôt plaisant. Mais qui demande encore à prendre davantage de corps. Dans un second tome ?
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