Par Sunao Yoshida, Kiyo Kyujyo et Thores Shibamato Thores. Kana, 6,25 €, tome 9 le 19 février 2010.

Dans un monde post-apocalyptique dirigé par l’Église, une guerre fait rage entre les humains et les vampires. Le Père Abel est un homme bon et nonchalant, souvent maladroit, aussi bien dans les gestes de la vie quotidienne que dans ses relations avec les autres. Et pour cause, celui-ci n’est autre qu’un Krsnik, un vampire suçant le sang… d’autres vampires ! Aidé par la jeune sœur Esther, il prend néanmoins contact avec Ion Fortuna, un vampire envoyé par l’empire afin de conclure un traité de bonne entente entre deux mondes se haïssant. Mais d’un côté comme de l’autre, certains ne veulent pas que la paix soit conclue…

Tiré d’un roman à succès, le manga Trinity Blood accuse des décors sommaires, mais ses personnages (et leurs costumes) sont d’une très grande finesse. Toutefois, là n’est pas son unique intérêt. Trinity Blood est avant tout un passionnant et épique feuilleton mélangeant un grand nombre de genres : heroic fantasy, ésotérisme, science-fiction, vampirisme, cape et épée, comédie romantique, etc. Jamais le lecteur ne se perd dans ce récit fluide, ponctué de coups de théâtres magistralement orchestrés, et dont l’inventivité épate à chaque volume !

Cette série à bénéficié d’une prestigieuse adaptation animée télévisuelle, disponible en France chez Declic Image. Pour l’occasion, les décors, et tout particulièrement le mécha-design, ont bénéficié d’un soin digne d’une super-production aux accents baroques. Cependant, la version télé n’adapte qu’une partie du manga et propose une fin alternative certes intéressante, mais loin d’égaler la fougue de son homologue de papier, toujours en cours de publication au Japon.

Kara

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